Audio-Technica ATH-AD1000 – Que de détails !

Casque ouvert relativement haut de gamme de chez Audio-Technica, l’ATH-AD1000 est un modèle particulièrement intéressant que tout amateur de musique devrait avoir la chance d’auditionner au moins une fois dans de bonnes conditions. Si son tarif est relativement élevé pour un modèle à transducteurs dynamiques, les performances proposées en retour sont à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre dans cette gamme de prix. Entièrement conçu et fabriqué au Japon, l’ATH-AD1000 offre une qualité de fabrication remarquable et la promesse d’un confort sans faille. Mais sa signature sonore plutôt linéaire ne le destine pas forcément à tous les auditeurs et comme à l’habitude, il sera important de se faire sa propre opinion.

Caractéristiques

Résolument ouvert, l’ATH-AD1000 sera un compagnon idéal pour les écoutes sédentaires en environnement calme. En revanche, sa faible impédance doublée d’une très bonne sensibilité ne le disqualifient pas pour une utilisation avec un baladeur, en intérieur. Le résultat sera bien sûr  éminemment dépendant de la qualité de la source, mais techniquement, rien ne s’y oppose. Le câble est de bonne qualité, mais mérite d’être traité avec précaution car il est relativement rigide (éviter les torsions maladroites et/ou excessives) et n’est malheureusement pas détachable (détail que l’on aurait apprécié pour un casque dans cette gamme de prix). La prise est classique et on sera probablement bien inspiré de la renforcer par le biais d’un adhésif épais au niveau de sa jonction avec le câble, afin d’en prolonger la durée de vie en limitant les risques de torsions au point fragile (réalisée avec soin à l’aide d’adhésif de couleur noire, cette opération n’altère nullement l’esthétique du casque et demeure totalement réversible en cas de revente – Merci à Oyo du forum pour cette astuce efficace).

Un confort exemplaire

De type circum-aural, les deux coussinets en velours sont extrêmement moelleux et encercle l’oreille sans aucune pression. Il est à noter que la cavité créée par ces coussinets n’est pas très profonde et que l’oreille touche donc plus ou moins le pavillon. En ce qui me concerne, cela n’est absolument pas gênant, mais cela peut être important en fonction de la morphologie de l’auditeur. Le port se voit agrémenté de la technologie « 3D Wings » qui consiste en deux petits patins de velours indépendants et rembourrés venant se positionner naturellement sur le haut du crâne pour en épouser la forme, et ce sans aucune pression excessive. Très efficace, cette astucieux mécanisme couplé à la légèreté de l’ensemble est un vrai gage de confort. Audio-Technica a fait le maximum pour que son casque sache se faire oublier, et c’est une réussite.

Signature sonore : Attention à la source !

En lisant les forums spécialisés (notamment Head-fi.org), on s’aperçoit que ce casque suscite des opinions relativement contradictoires. « Merveilleux dans le détail » pour certains, « Grave anémique et aiguë fatigant pour d’autres », l’AD1000 ne laisse pas indifférent. Il est clair que sa signature n’est pas colorée et sa linéarité, sans être totale car cela n’est pas possible, est néanmoins exemplaire. Le registre grave n’est absolument pas emphatique comme c’est bien (trop) souvent le cas, mais pour autant, il sait être bien présent de manière sèche et précise lorsque cela est nécessaire, et ceci de manière assez étendue. Les auditeurs à la recherche de basses « modernes », adaptées pour l’écoute de styles musicaux qui vont avec, pourront passer leur chemin et s’orienter avec bonheur vers d’autres modèles, l’AD1000 ne verse absolument pas dans ce registre là. Il ne faut pas confondre l’aptitude d’un casque à restituer une gamme de fréquence correctement, et le niveau sonore auquel il le fait. Ainsi l’ATH-AD1000 est capable de descendre relativement bas dans le spectre, mais il ne mettra pas du tout l’accent ni dans ce registre, ni dans aucun autre, ce qui est peut être déroutant, voir déplaisant pour certains ou au contraire extrêmement appréciable pour d’autres. Les médiums, haut et bas, sont audibles sans aucun accident évident. La matière et le grain sont étonnants, et font la part belle aux détails les plus infimes. Les amateurs de glissements de doigts sur les cordes, de respirations des interprètes, des pages qui se tournent, ou de l’alliance du pianiste qui heurte une touche seront comblés : tout est là.

L’aiguë est raffiné, quelque soit la sonorité concernée. Les cuivres aussi bien que les batteries s’expriment avec beaucoup de naturel. A noter que, contrairement à certains casque issus d’autres fabricant tels que Grado, réputés pour leurs sens du détail et leurs aptitudes à restituer le haut du spectre avec un certain dynamisme, mais avec le risque de générer parfois un risque de « sifflantes », je n’ai jamais eu à déplorer ce phénomène avec l’ATH-AD1000.

La transparence de l’ensemble est excellente, et aucun effet de tassement n’est à signaler, pas plus qu’un quelconque effet « casque », à savoir une impression de son « caverneux » plus ou moins prononcé. La spatialité est très bonne et même si certains modèles tels que l’Ergo Two ou l’AKG K701 offrent légèrement plus à ce niveau, l’ATH-AD1000 brille particulièrement par son aptitude à transcrire les effets d’échos et de reverb enregistrés, révélant ainsi les ambiances de manière assez précise et naturelle. Si certains casques ont une spatialité satisfaisante, peu sont en revanche capable d’exprimer cette notions de « volume » au sens géométrique du terme de manière aussi subtile et efficace.

Tout cela semble idéal, mais il y a un prix à payer pour que l’ATH-AD1000 puisse exprimer son potentiel, et que ces nombreuses qualités ne deviennent pas bien vite de vilains défauts : la qualité de la source, voir de l’amplification. En effet, le casque est certes capable de restituer beaucoup de détails mais… Encore faut-il que ces détails existent ! Or si la source n’est pas de qualité suffisante pour savoir les extraire des enregistrements, c’est peine perdue. J’ai réalisé la plupart de mes écoutes avec mon DAC100 Atoll et j’ai également fait des tests avec un petit V-DAC Musical Fidelity d’entrée de gamme, et les deux se sont avérés tout à fait satisfaisants. En revanche, sur un iPod, les résultats furent très décevants (et tout juste correct sur un Sansa Clip+ et un Samsung P3). Nous ne parlons donc pas ici d’un casque aux exigences élitistes, mais juste d’un minimum qualitatif qui peut prendre la forme d’une platine CD de bonne facture, d’un DAC correct, ou même d’une carte son d’un niveau de gamme suffisant.

De la même manière, une sortie casque de piètre qualité ne fera pas honneur au talent dont il est capable. Que tout le monde se rassure néanmoins : l’ATH-AD1000 n’est pas un casque difficile à piloter et n’exige pas un amplificateur particulièrement puissant ou onéreux. Il ilmpose simplement de ne pas être négligeant sur ce point. Pour ma part, j’ai réalisé des tests avec la sortie directe de mon MacBook Pro, un Little Dot I+ (tubes Mullard), et un Lake People G100, ce dernier étant habituellement très largement supérieur au Little Dot. Hormis la sortie du MacBook qui s’est avéré clairement insuffisante notamment à cause de sifflantes dans les aiguës, les deux amplis se sont bien comportés (avec un net avantage pour le Lake People, évidemment – le Little Dot est globalement un modèle à éviter). Il est donc parfaitement envisageable d’utiliser l’ATH-AD1000 sur la sortie intégrée d’un ampli ou d’une platine CD si elle est bien conçue.

Quelques comptes rendus d’écoutes

comme d’habitude, j’utilise toujours les mêmes morceaux pour donner une idée du résultat de mes écoutes. J’ai volontairement choisi des morceaux relativement connus et faciles à se procurer le cas échéant, afin que ces éléments aient un sens pour le plus grand nombre de personnes possibles.

 

« Deed’ I do » (Diana Krall – « Live in Paris » – © Verve 2001)

  • Qualité d’enregistrement : Très bonne
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : Tessiture de la voix, placement et volume des instruments, équilibre tonal

Dès le début du morceau, la scène sonore est parfaitement représentée, et toutes les subtilités de la batterie de Jeff Hamilton sont audibles, tandis que le voix de Diana est claire, naturelle, musicale et absolument pas irritante. Le Piano est restitué avec beaucoup de finesse. Les octaves supérieurs sont brillants, tandis que la contrebasse porte l’ensemble avec un équilibre tonal extrêmement juste, même s’il m’est avis que beaucoup d’auditeurs aimeraient un léger accent sur ce point précis. Le passage interprété à la guitare est criant de détail, et la voix de Diana en arrière plan (qui s’adresse à son bassiste), est audible, ce qui n’est pas toujours le cas. L’ensemble est dynamique, aéré, et très fluide. La prouesse d’offrir un niveau de détails hors du commun sans pour autant sacrifier ne serait-ce qu’une once de musicalité est très réussie.   Note : 9/10

 

« Vol De Nuit » (Hadouk Trio – « Live à FIP » – © Mélodie 2007)

  • Qualité d’enregistrement : Exceptionnelle
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : Qualité et détails des timbres, restitution de la scène sonore

C’est un moment musical d’une rare qualité qui nous est offert ici et je mesure la portée de mon propos ! Dès les premieres mesures, la justesse et la transparence des timbres sont simplement stupéfiantes. Tous les détails annexes sont audibles. Les percussions sont sèches et ne débordent jamais tandis que les instruments à vents révèlent tout leur potentiel et leur personnalité. On apprécie particulièrement la tenue du registre grave qui ne vient jamais masquer le moindre détail dans le bas médium qui conserve du coup toute sa matière. Cette oeuvre magistrale de Didier Malherbe est de ses  amis ne mérite rien de moins qu’une restitution de cette qualité. Note : 10/10 (mention particulière)

 

« Partita No. 1 – III. Corrente (BWV 825) » (Bach / András Schiff – « Six Partitas » – © ECM 2010)

  • Qualité d’enregistrement : Excellente
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : restitution des registres médiums, éventuels effets d’écho

Le résultat est, une fois encore, à la hauteur de la qualité de l’enregistrement et de l’interpretation en offrant une transparence et une fluidité étourdissante de réalisme. Les octaves supérieurs sont brillants sans jamais être fatigants, tandis que la main gauche apporte son soutien de manière parfaitement distincte. Aucune effet de résonance n’est à déplorer comme c’est souvent le cas avec ce disque exigeant. Les liaisons et les transitionnelles sont exemplaires. L’excellence nous poussant à attendre toujours plus, peut-être aimeront-on encore un peu plus de brillance pour les notes les plus aiguës… Note : 9/10

 

« Sonate pour violoncelle & basse continue en mi – II. Allegro » ( Vivaldi/Geminiani – © Accent 1991)

  • Qualité d’enregistrement : Exceptionnelle
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : Détails,  matière et tenue dans le bas et dans le haut médium, équilibre global

Ce morceau est un grand classique des discothèques audiophiles, difficile à transcrire dans toute sa subtilité. De manière assez logique, le résultat répond à toutes mes attentes. L’équilibre tonal des différents instruments est bon, le placement également, et surtout, la perspective instrumental ressort particulièrement bien, ce qui est une gageure. J’ai particulièrement aimé la matière et le grain du violoncelle, qui vit véritablement. La basse continue tient sa place avec toute la justesse qui s’impose et de manière parfaitement maitrisée. La matière des ces instruments à cordes est particulièrement bien rendue. Note : 10/10

 

« This Boy » (Brendan Perry – « Ark » – © 4AD 2010)

  • Qualité d’enregistrement : Exceptionnelle
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : Restitution de la complexité sonore, timbre de la voix, spatialité

Avec cette enregistrement, il est quasiment possible de juger la qualité d’un équipement sur les premières mesures tant elles sont riches en informations. La restitution de l’écho, le timbre de ce qui s’apparente à des violons (très retravaillés) et à des choeurs donnent déjà une forte tendance. Beaucoup de casques chutent dès le départ en rendant la batterie et la basse beaucoup trop envahissantes, ce qui empiète sur le reste du morceau, et notamment sur la voix singulière de Brendan Perry. Rien de tout cela ici : tout est juste, précis, sans emphase particulière. Les performances vocales à 2:50 et 4:30 sont étonnantes en terme de tenue et d’articulation. Le soin apporté à la production de ce disque est véritablement exploité, l’émotion résultante est grande. Note : 10/10

 

« Sultans Of Swing » (Dire Straits  – « Money For Nothing » – © Vertigo 1997)

  • Qualité d’enregistrement : Correcte
  • Caractéristique(s) évaluée(s) : clarté et impression génerale, volume de la basse

Enfin, il m’est donné l’occasion de tempérer un peu mon jugement plus qu’enthousiaste jusqu’à présent. Cet enregistrement n’a clairement pas été réalisé avec soin, et cela se ressent. Cependant pas aussi durement que je le craignais. Les instruments sont à leur place, et le résultat est tout à fait audible, mais le plaisir n’est pas au rendez-vous. La voix est un peu sifflante et la guitare sans finesse. Le médium aiguë devient rapidement fatigant, et le grave, très (trop ?) juste, ne parvient pas à tempérer cette tendance en arrondissant un peu les angles, comme c’est souvent le cas avec bien des casques. Je préfère grandement une écoute moins détaillée pour ce morceau qui presente pourtant une valeur artistique certaine. Est-ce à dire que l’ATH-AD1000 n’est pas fait pour le Rock ? Certainement pas, mais il mérite mieux que des enregistrements moyens, assurément. Note : 6/10

Conclusion

Les timbres sont justes, l’équilibre tonal est exemplaire, le grave n’est pas poussé en avant mais n’est pas absent non plus, le médium est chantant sans être artificiel ou sifflant, les détails surgissent à chaque instant, et les instruments ainsi que les voix montrent toute leur matière et leur grain. Le confort est excellent, tout comme la qualité de fabrication. Est-ce pour autant LE casque incontournable qu’il faut acquérir une fois pour toutes ?

Dans la famille des casques linéaires  qui font la part belle aux enregistrement d’exceptions sur des sources de qualité, l’ATH-AD1000 est un modèle à considérer plus que sérieusement et cela d’autant plus que le résultat ne manque absolument pas de musicalité et n’est jamais agressif. Les amateurs de sonorités précises, « dégraissées » de tout artifice, et de transparence (dont je fais parti) ne pourront qu’être comblés.

Pourtant, certains auditeurs peuvent préférer une signature un peu plus « ronde » quit à faire éventuellement quelques sacrifices en terme de précision. Je n’ai jamais ressenti la moindre fatigue auditive avec ce casque, hormis sur des morceaux Pop/Rock assez médiocrement produits mais j’ai tendance à penser que l’on fera le bon choix en privilégiant son usage pour de la musique instrumentale acoustique, classique, Jazz, world, ou des sonorités plus modernes, mais à conditions que les enregistrements soient bons. Non pas que les résultats puissent être véritablement déplaisants dans le cas contraire, mais il ne justifieraient pas l’investissement, ce qui serait vraiment dommage alors qu’il existe d’autres casques parfois onéreux qui peuvent mieux convenir dans le cadre d’une utilisation moins exigeante.

l’ATH-AD1000 est indéniablement un vrai gros coup de coeur. Il peut véritablement prétendre venir jouer dans la cour des grands grâce aux qualités évoquées, et dont son aptitude à faire « vivre » la musique en restituant toute sa matière (notamment dans les médium) n’est pas des moindres. Son tarif reste relativement élevé (350~400€), mais il rivalise sans peine avec des modèles bien plus onéreux et puis, comme dit l’adage, « Le prix s’oublie, le plaisir reste… »

Test crossposté sur passion-audio.com

Pour les commentaires et les questions, c’est par ici !


7 thoughts on “Audio-Technica ATH-AD1000 – Que de détails !”

  1. Merci pour cet excellent test, très très très complet!! :woot:
    je trouve que tu développe beaucoup tout ce qui tourne autour de la partie son (c’est un compliment ca!! 😆 ), descriptions sonore que j’ai beaucoup aimé!!! 😉

  2. Étrange quand tu dis que Sultans of Swing est de qualité moyenne, alors que le groupe est réputé pour la qualité de ses enregistrements… Mais c’est sur un best of si j’ai bien compris, c’est peut-être pour ça.
    En tous cas super test, très détaillé, et casque bien sympa 🙂

  3. Hello 😉

    Eh oui, il y a des rumeurs comme çà qui ont la vie dure :whistle:
    Dire Straits, hélas, à enregistré à la fin des années 70, début des années 80, une époque où les ingénieurs du son ont usés abusivement du compresseur, « merveilleux » outil destiné à niveler le volume, en augmentant ce qui est très faible, et en diminuant ce qui est trop fort. L’idée est de limiter l’amplitude du volume global afin d’offrir une écoute plus homogène. Ça a été beaucoup utilisé sur le classique aussi, pour « remonter » les passages calmes, et contenir les envolées. Sur le papier, c’est très bien, mais dans la pratique ca l’est beaucoup moins, parce qu’autant ça peut être sympa pour « calmer » un coup de trompette un peu ambitieux par çi, par là, autant quand c’est appliquer systématiquement sur tout le titre, çà plombe les aiguës en le rendant sifflant, et ça enlève tout le relief. Pour compenser çà, en général, la basse est mise en avant et l’aiguë en retrait. C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup de casques actuelles ont aussi ce type de spécifications.
    Le résultat, c’est un truc brouillon, sans nuances, et avec des timbres moches. C’est le cas de Sultans Of Swing, mais avec une réserve. L’album d’origine « Dire Straits » qui comporte le titre présente beaucoup moins ce défaut que le Best Of dont j’ai tiré l’extrait. Pourquoi ? Simplement parce que sur le Best Of, le morceau a été encore réhaussé en terme de volume (Loudness War… :ninja: ). J’ai volontairement pris cette version que beaucoup de gens possèdent vs. la version d’origine quasiment introuvable en CD (car les albums d’origines ont été remastérises dans les années 90, et il est difficile de trouver les premiers pressages).
    Bref, l’ami Knopfler, que j’apprécie énormément en tant qu’artiste par ailleurs, a souvent verser, hélas, dans ces travers, et le meilleur exemple est sans doute « Brother in Arms » qui est une catastrophe dans sa version CD car elle a clairement été massacrée lors du portage CD en plus d’avoir été assez mal fichue au départ. Au point que certaines versions plus ou moins underground retravaillé par Steve Hoffman circulent ici ou là, afin de rendre grâce à l’oeuvre en elle-même qui est indiscutablement un opus majeur du groupe.
    Beaucoup de productions rock et assimilé modernes actuelles, souffrent de ce phénomène dramatique. Il n’y a guère que dans le Metal, (et ses branches les plus sombres), qu’on trouve des choses extrêmement bien faites. Je n’aime pas beaucoup ces styles là, personnellement, mais quand on écoute Ulver, Opeth, ou Devin Townsend par exemple, il faut reconnaitre que ce sont des merveilles en terme de production. Donc, ca prouve que modernisme et qualité ne sont pas incompatible… Ouf ! :angel:

  4. Add : Le Brendan Perry (ex Dead Can Dance) est également une merveille absolue en terme de production :love:

  5. On ferme les commentaires pour pas que les discussions partent de tout les cotés.
    RDV sur le forum pour discuter du test et autres questions 🙂

    Par ici

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