[Review] Empire x Effect Audio Arthur (avec Excalibur)

La fin d’année s’est particulièrement bien terminée pour TN puisque Fabaaroan et Sausalito ont eu la chance de pouvoir profiter pendant quelques temps d’intras d’exception, tant par leur prix que par leur rareté, à savoir les Arthur…

Ces intras CIEM Empire x Effect Audio Arthur sont le fruit d’une collaboration entre deux marques bien connues des amateurs. Empire Ears produit depuis quelques années des écouteurs intra-auriculaires réputés dans le monde avec une gamme très étendue qui débute avec les Supra et les Spartan (bien connus sur le forum) et se termine avec les Zeus et Zeus R. Toute la gamme est produite autour de drivers à armatures équilibrées. La marque vient d’ailleurs de poursuivre son développement en incluant maintenant dans sa gamme le fameux module Adel.

De son côté Effect Audio conçoit des câbles depuis 2009. Leur gamme n’a cessé de s’épanouir en proposant par exemple au cours de cette année le câble Leonidas. Leur finition est assez exemplaire et leur réputation est très bonne. Ils ont auparavant collaboré avec Jomo Audio en proposant leur câble Mars pour les intras Genesis.

On peut dès lors comprendre la forte attente que peut induire une collaboration entre ces deux marques : les Arthur x Excalibur seront-ils digne de leurs noms ?

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Présentation

Malgré les nombreux produits réalisés par ces deux marques, les Arthur sont bien une création originale. Empire Ears fournit ainsi les 14 drivers de type BA (au même nombre que les Zeus ou Zeus R) tout en s’occupant du tuning tandis qu’Effect Audio se charge du câblage interne. En prime, Effect Audio a développé un câble exclusif  en argent et or – propre à ce moniteur – nommé évidemment « Excalibur » en référence à la fameuse légende arthurienne. Le tout est proposé à un prix hors-norme de près de 3800 dollars sur le site d’Effect Audio.

Le packaging est identique aux autres produits de la marque Empire Ears. Pas de surprise donc mais tout de même une belle présentation (notamment son imposante boîte de transport, avec la plaque Arthur). Une fois la boite de rangement/transport ouverte, on remarque tout de suite en prenant en main les Arthur la qualité supérieure de fabrication. La faceplate est magnifique et le corps de l’intra transparent permet d’apprécier la qualité d’assemblage interne. Du grand art, de l’orfèvrerie, même. La taille est similaire à celle des Zeus R donc assez volumineuse quand même (dans la catégorie des Oriolus ou des Maverick). Rien d’insupportable non plus, juste un corps assez imposant – il faut tout de même loger les 14 drivers – mais parfaitement lissé (aucune arête marquée).

Le câble Excalibur respire lui aussi le coté premium. La conception est vraiment exceptionnelle tant au niveau esthétique qu’au niveau de la qualité du tressage. Le câble ne s’enroule jamais sur lui-même par exemple, il se remet en place (droit) malgré toutes les manipulations que vous pouvez effectuer. Il est en plus assez souple (moins rigide par exemple qu’un PWAudio No.5). Le seul point négatif réside dans le splitter que je trouve trop volumineux (mais c’est le cas pour tous les câbles Effect Audio). S’il était possible de choisir un splitter beaucoup plus petit ce serait à mon avis la cerise sur le gâteau.

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Qualité sonore

J’ai pu tester les Arthur sur mes deux lecteurs actuels, à savoir l’opus 2 et le Sony NW-WM1A et j’ai pu les comparer avec les Zeus R. Je précise d’ailleurs qu’il s’agit bien d’une petite review et non d’un test complet, impossible à effectuer en une semaine seulement. J’ajoute par ailleurs qu’avant les Arthur je n’avais jamais écouté de produits de la marque Empire Ears.

Dès la première écoute j’ai rapidement été impressionné par l’espace sonore proposé par les Arthur tant en largeur qu’en profondeur.  Mais attention il ne s’agit pas de « bulle 3D » comme peuvent le proposer les Oriolus ou encore les Fitear ToGo! 334, qui de suite impressionnent les auditeurs.

Avec les Arthur la scène proposée est plus contenue, avec un très bel effet de profondeur (elle est plus ovale dans sa forme). Les instruments et les voix sont parfaitement liés et aucun ne se détache de manière artificielle.

Les Arthur sont impressionnants au niveau de la fluidité proposée. On ne note pas de trous notables entre les sections basses, médiums et aigus. Aucune de ces fréquences ne se détache. L’équilibre proposé est remarquable.

Signature sonore

J’ai rapidement été séduit par la qualité de texture proposée par ces intras. Les voix possèdent notamment une belle présence. Elles sont bien définies et offrent beaucoup de matière. J’ai pu apprécier ces qualités sur ce qui est pour moi une piste test (voir un album) :  il s’agit de James Vincent McMorrow.

Sa voix de toute beauté est très bien retranscrite par les Arthur, avec un grain, une présence et une texture impressionnante. C’est une chose délicate à faire car James monte souvent très haut (et sur certains intras avec une signature aérée elle peut être agressive ou paraître fluette). Or ce n’est en aucune façon le cas (je l’ai vu sur scène, je peux donc vous le dire). L’émotion est bien présente en écoutant ses morceaux.

J’en ai eu la chair de poule, vraiment, un grand moment d’émotion. Cette émotion est due entièrement à la qualité de résolution des médiums. Les basses et sub-basses des Arthur permettent d’apprécier le « groove » de chaque morceaux. Elles sont bien présentes mais non envahissantes. Ici encore beaucoup de texture : pas de basses qui claquent mais plutôt qui grondent avec un decay très agréable. Elles paraissent tout aussi imposantes qu’avec les EarSonics S-EM9 (mais un peu moins rapides aussi).

Les bas-médiums sont également assez marqués (peut être trop) mais permettent de proposer un rendu fluide et sans démarquage entre les basses (section rythmique la plupart du temps) et les voix. Ils sont ainsi plus inclus dans l’ensemble du spectre sonore et moins détachés que sur d’autres intras (notamment sur les Zeus R, mais j’y reviendrai plus tard). Cela dépendra du goût de chacun…

Les aigus sont parfaitement intégrés dans l’ensemble. Les cymbales – ou autres effets plutôt orientés sur les aigus – sont parfaitement audibles sans se détacher. Les aigus sont ainsi restitués avec douceur et ne viennent pas vous déranger lors de vos écoutes.

Vous l’aurez compris les Arthur sont des intras proposant une belle musicalité mais plutôt difficile à classer. Ils sont à la fois chaleureux mais aérés, le tout avec une très grande fluidité. Au niveau de la résolution ils sont dans le haut du panier (pour info j’ai possédé les Shure KSE1500) mais attention ils ne sont pas les plus rapides. A associer avec des DAPs plutôt neutres comme l’Opus 2 qui offrent un soundstage de premier plan avec une résolution remarquable.

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Comparaison avec les Zeus R

Au milieu de ma semaine de découverte j’ai reçu en prêt les Zeus R, cela me permettant de comparer les deux intras avec le même câble (l’Excalibur). Le corps de l’intra est de taille similaire (peut être un peu plus gros pour les Arthur). J’ai comparé les deux intras sur trois pistes distinctes et je vais vous en restituer mes impressions :

Paul Simon « Diamond on the soles of her shoes »

Les Arthur proposent une écoute remplie de douceur et d’onctuosité, le tout avec fluidité. La musique coule. Beaucoup d’impacts dans les basses et sub-basses. La batterie sur la petite caisse se perçoit plus dans l’impact.

Avec les Zeus R le rendu est plus neutre avec moins de velouté. Les tam-tams ressortent plus du coup. Les voix sont un plus détachées de l’ensemble.

Johnny Cash « Dark on the dungeon »

Que ce soit avec les Arthur ou les Zeus R, la voix de Johnny Cash est remarquable. Avec les Arthur la voix est un peu plus rauque et la ligne de basse est plus présente aussi. Un rendu plus chaleureux encore une fois. La coloration des Arthur par rapport au Zeus R se ressent facilement sur ce morceau.

James Vincent McMorrow

Avec les deux écouteurs, ce qui marque c’est la pureté dans le rendu de la voix et l’émotion véhiculée. Les Zeus R offrent une présence d’aigus et de haut-médiums plus marquée, avec moins de sub-basses peut être. Avec ce morceau on perçoit facilement que les Zeus R sont des intras plus « droits ». Avec les Arthur le rendu est plus mat, les aigus (en nombre ici) sont plus doux et les médiums très légèrement mâtinés.

Les Zeus R offrent plus de hauteur et de profondeur. La section batterie est parfaitement définie, moins étouffée. Je dirais ici que les Zeus R propose une meilleure présentation sur les plans et un meilleur équilibre.

Conclusion de ce rapide comparatif

Les Zeus R sont plus droits que les Arthur, moins chaleureux, et pour certains, peut être, moins musicaux. Les détails sont tous aussi présents sur les deux intras et le soundstage est similaire. La différence se tient aux médiums plus droits – moins colorés – et aux bas-médiums et basses moins marqués sur les Zeus R. Mais attention ce comparatif a été réalisé avec le même câble Excalibur ; et ce point est très important.

Le câble Excalibur

Après avoir tant parlé des Arthur il faut aussi évoquer l’apport de ce câble qui n’est pas qu’esthétique. J’ai ainsi pu apprécier l’apport et le changement réalisé par ce câble sur les Zeus R notamment par rapport au PWAudio 5th anniversary No.5 (qui lui même est supérieur au câble BTG Audio, fourni avec).

Le câble Excalibur apporte plus de sub-basses et de coloration au son. Il est moins sec que le PWAudio No.5 qui accentue un peu plus les voix et avec lequel le rendu paraît plus détaillé (les voix sont un peu plus brillantes). L’Excalibur offre plus de texture, de matière dans le bas du spectre, rendant l’articulation basses/médiums plus fluide.

Les voix sont plus imposantes avec l’Excalibur, le rendu est plus musical. Le PWAudio No.5 découpe parfaitement la musique et les morceaux alors que l’Excalibur fait vibrer magistralement l’ensemble. Il colore également un peu moins, les voix sont plus détachées, il a tendance à la projeter sur l’avant. Pour finir l’Excalibur a vraiment un rendu plus sensuel en offrant une fluidité remarquable.

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Comparaison rapide avec d’autres intras

Campfire Audio Andromeda

Lorsqu’on essaie les Andromeda, chaque auditeur est impressionné par son soundstage énorme. Alors qu’en est-il par rapport aux Arthur ? Et bien si les Arthur offrent un soundstage moins impressionnant, ils n’ont pas à avoir honte face aux Andromeda. L’espace sonore y est légèrement moins volumineux mais plus profond. Les voix sur les Andromeda sont moins texturées et peuvent paraître plus « digitales ».

Les basses ont également moins d’assise et l’articulation paraît moins fluide. Au niveau des voix les Arthur sont plus agréables, et c’est le cas aussi pour le bas du spectre. En ce qui concerne la résolution, les Andromeda en offrent beaucoup ; mais encore une fois les Arthur paraissent plus homogène dans leur restitution de la musique.

EarsSonics S-EM9

Les S-EM9 proposent un soundstage beaucoup plus intimiste que les Arthur. Il y a notamment moins d’espace disponible entre les instruments avec un rendu très mat (le son typique « EarSonics »). Les basses sont moins détourés et plus rapides. Elles peuvent sembler prendre le dessus sur le reste, même  si finalement ce sont les médiums qui sont les plus colorés. Il convient de noter que selon les morceaux, les aigus peuvent devenir légèrement agressifs (sur James Vincent McMorrow par exemple) pour la simple raison que pour les apprécier, je trouve qu’il faut particulièrement monter le son.

Au final les voix sont plus (trop ?) colorées par rapport aux Arthur et également moins bien définies. Si les S-EM9 sont des intras très musicaux comparés aux Arthur, ils apparaissent moins bien définis, et du coup un cran en dessous au niveau technique.

Conclusion de Fabaaoran

Après avoir lu ces quelques lignes, je pense que vous avez compris que j’ai particulièrement apprécié ces quelques jours passés avec les Arthur et le câble Excalibur. Je retiens la grande fluidité proposée par les Arthur. Ces intras arrivent à allier un soundstage très réaliste au niveau du placement des instruments avec  un grand nombre de détails, le tout avec une belle articulation. Et il ne faut pas oublier Excalibur qui est un câble fantastique (un rendu tout aussi impressionnant avec les Zeus R). Il faudrait juste changer le splitter.

Le seul défaut que j’ai noté – mais c’est le cas de tous les produits Empire Ears (apparemment) – les Arthur ont un peu de souffle : le même niveau que les Zeus R. Rien de rédhibitoire, notamment sur l’opus 2. Alors oui le prix de l’ensemble est énorme mais le plaisir l’est tout autant. Et ce dernier n’a pas de prix !

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L’avis de Sausalito

Lorsque Fabaaoran nous a appris sur Tellement Nomade qu’il avait en prêt des Arthur, fruit d’une collaboration entre Empire Ears et Effect Audio, une petite lumière s’est allumée chez l’amateur d’intras (supposés) exceptionnels que je suis. La lecture de son retour sur Head-Fi, ainsi que quelques informations glanées ici et là, finirent par me donner envie de sauter le pas et d’acquérir ces fameux Arthur. Fameux certes par leur filiation, mais aussi, il faut bien le dire, par la somme déraisonnable qu’il faut débourser pour les faire siens !

Voici donc une quinzaine de jours que je teste ces intras, soit environ une soixantaine d’heures. J’ai la chance de les avoir utilisés avec quelques baladeurs de grande qualité et à la signature très variée : Le Hifiman HM-901s, l’AR M2, Le Sony NW-WM1A et l’iBasso DX200. Et j’ai pu les comparer avec une paire d’intras eux aussi bien différents : Les Tralucent Plus 5.

Je vous propose donc de découvrir si le son de ces Arthur x Excalibur sont à la hauteur de la magie que suppose leur patronyme.

Présentation

Peu de choses à rajouter à ce que détaille Fabaaoran. Je peux cependant dire que si le corps des Arthur est assez imposant, la canule est fine, son diamètre est inférieur à celui de la plupart des intras que j’ai eu et le fit est parfait en ce qui me concerne. Comme il est dit plus haut, le câble est remarquable et se fait rapidement oublier une fois autour des oreilles. En somme – et c’est le moins que l’on puisse attendre – la conception et l’ergonomie sont parfaites.

Le son

La scène sonore est ce qui impressionne d’emblée : large, haute mais surtout profonde. Ce dernier critère semble le plus difficile à réaliser puisque c’est la première fois que j’écoute des intras qui ont un soundstage réaliste et équilibré dans toutes les dimensions.

Le second critère lié à la scène sonore est la qualité de retranscription dans la zone frontale, bien que la plupart des intras actuels soient satisfaisants, une écoute attentive montre que la zone centrale a tendance à s’étirer un peu sur les côtés et perd ainsi de la densité. Le soundstage des Arthur n’offre aucune faiblesse sur ce point précis.

La signature sonore est quasiment droite avec une petite bosse à la jonction médiums/haut-médiums, il y a une grande fluidité et une grande transparence mais cela n’est pas synonyme d’un son lisse, bien au contraire : chaque petite plage de fréquence semble être autonome et cela est bien sûr lié à la sensation d’avoir l’IEM le plus détaillé jamais conçu. Il faut ajouter une grande musicalité qui empêche les Arthur d’être analytiques et sans âme.

Les basses n’ont pas une extension vers le bas exceptionnelle et manquent légèrement de rapidité, les Tralucent par exemple ont de vraies sub-basses qui sont plus rapides. Mais ce qui fait la qualité des basses sur les Arthur est le juste milieu entre sécheresse et rondeur, l’inexistence totale de débordement sur les médiums, la puissance et l’équilibre avec le reste du spectre.

Les médiums sont quasiment parfaits : le rendu des voix est d’une qualité incroyable, leur texture est très légèrement granuleuse et donne du relief et du détail tout en restant réaliste et naturelle. Le timbre des instruments est plein, d’une belle complexité et relève les harmoniques. Des médiums de cette qualité avec un tel soundstage permettent de rendre crédible l’écoute des formations classiques. Reste toutefois une petite emphase autour des 2Khz qui peut donner sur certains morceaux un très léger aspect métallique !

Les aigus ont beaucoup d’éclat, ce qui provoque un peu de fatigue avec des DAPs tels que le Sony NW-WM1A, mais ne provoquent aucune sibilance à mon oreille. Ils participent évidemment à la qualité du soundstage.

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Arthur et les Minidaps

Sony NW-WM1A

L’alliance est prodigieuse en ce qui concerne la scène sonore : la précision le placement et la sensation de profondeur sont au maximum, si ce n’était l’impossibilité de rendre les basses d’un casque pour tout IEM, les Arthur s’approchent pour tout le reste de cette chimère. Le Sony apporte sa texture organique et Arthur sa transparence et sa vivacité pour donner une expérience musicale grisante.

Hifiman HM-901s (Balanced card)

La synergie me paraît moins idéale. La scène sonore du Hifiman est plutôt limitée et enveloppante, elle acquiert ici une bien plus grande dimension. Par contre la précision d’Arthur tend à mettre en lumière des basses un peu envahissantes et les aigus sont parfois à la limite de la sibilance, mais tout cela est oublié avec une puissance et un « groove » unique.

AR M2

Toute la fluidité, le naturel et l’équilibre de l’Acoustic Research sont sublimés avec les Arthur. Les Arthur apportent le corps et l’organicité qui compense le côté un peu lisse de l’Acoustic Research. Le soundstage est encore plus large que celui du Sony, mais moins profond, les Arthur apportant légèrement plus de profondeur.

iBasso DX200

Des quatre lecteurs, il est le plus clair, le plus neutre et le plus détaillé. Les Arthur apportent un peu de rondeur et de corps au son de ce lecteur à la scène sonore remarquable.

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Arthur et les Tralucent Plus 5

Les Tralucent ont une scène sonore qui peut en remontrer aux Arthur, pour le reste ils sont très différents. Les Plus 5 ont une signature en V, les basses sont (trop) présentes, le son est très lisse et la définition bien moindre que celle des Arthur. Et pourtant, ils sont exceptionnels à mes yeux pour leur capacité à retranscrire cet aspect « immatériel » de la musique, c’est-à-dire l’ambiance. Dans ce domaine, les Tralucent sont beaucoup plus forts que les Arthur, ils sont capables de retranscrire avec maestria le sentiment d’intimité et de confession qui règne dans les American Recordings de Johnny Cash ;  le plaisir de jouer et de partager dans un concert de Coldplay ; la grandeur et le recueillement de la Passion selon Mathieu de Bach.

Conclusion de Sausalito

L’utilisation et la comparaison de ces quatre lecteurs avec les Arthur révèle la dernière grande qualité de ces intras. Le caractère très équilibré de leur son, leur transparence et leur finesse sont capables de ne pas trop interférer avec la signature du lecteur, ils en révèlent ainsi les qualités essentielles en les magnifiant. Alors oui les Arthurs sont sans doute un chef d’œuvre, mais il reste une question : la question à 3600$…

Valent-ils ce prix ? Je ne le crois pas vraiment, mais je ne regrette rien tant le plaisir procuré est immense !

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7 thoughts on “[Review] Empire x Effect Audio Arthur (avec Excalibur)”

  1. merci pour ce retour très intéressant!

    3600$………… mais ou va-t-on? Hifiman s’est fait lyncher sur HF récemment pour leur futur casque à 6000$… moi qui cherche à acheter une voiture un ce moment, ça remet les choses en perspective.

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  2. Peut de matériel fait passer le prix au second plan, encore un beau test fait des connaisseurs ! Moi c’est l’Utopia qui m’a fait zapper le prix dernièrement…

    Merci à vous

  3. Merci pour le retour
    après je doute mettre une telle somme dans des écouteurs…Mais bon une passion reste une passion 🙂

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