Test Fiio E11

Après le Fiio E5, le Fiio E7, voici maintenant le test du dernier ampli casque de Fiio : le E11.
Présenté comme leur meilleur ampli casque le E11 promet beaucoup à un tarif serré.
Alors Fiio, promesses tenues ?
 


Présentation

Avec une nouvelle itération dans le monde de l’ampli nomade Fiio mérite désormais un peu plus de retours sur le continent européen.

Le Fiio E11 est sans doute le produit l’ampli le plus mature de Fiio (quoique j’aime bien mon E7 pour sa classe 🙂 tout a été soigneusement réfléchi et on se retrouve avec un ampli qui étonne encore une fois par son feeling général.

Fini la copie de baladeurs à la pomme (cf: E5 et E3) on a désormais affaire à un produit ayant sa propre personnalité et une réelle valeur ajoutée.


Prise en main et bundle : le FiiO E11 est un ampli qui revêt parfaitement la définition de portable :

92,5mm de longueur/54,2mm de largeur/13,5mm d’épaisseur pour 65 grammes.

Des mensurations compactes et un poids contenu qui font que le Fiio E11 est très agréable à prendre en main.
On ne se dit pas à chaque fois « Ah ouais mais ça rentrera pas avec le baladeur dans ma poche… »

Un bon point quand on se dit qu’il va accompagner nos baladeurs dans des sessions de plusieurs dizaines d’heures.

Le Fiio E11 est fourni avec :

-un jack-jack 3.5mm
-un bandeau en caoutchouc
-un câble de rechargement usb

Le minimum mais c’est amplement suffisant 😉


Metal hurlant : le Fiio E11 est beaucoup plus proche du E5 que du E7 dans ses matériaux et son style général.

On retrouve donc des faces en aluminium noir et un pourtour en plastique gris.
Le potentiomètre de volume est lui aussi en métal (sans doute de l’acier cette fois) et recouvert d’une protection empêchant la modification non voulue du volume, une excellente idée.

Le Fiio E11 possède une face amovible qui permet d’accéder à la batterie amovible (nous y reviendrons plus tard ). Le système ne s’ouvre jamais inopinément , pas de jeu, pas d’espace

L’aluminium est assez fin mais malgré tout le E11 est un produit solide, il est tombé moults fois dans les escaliers du métro et pourtant cela n’a jamais nuit à l’intégrité du produit.

L’alliance aluminium noir/plastique gris est du plus bel effet et le soin apporté à la finition font que l’E11 est finalement l’ampli nomade le plus ergonomique que j’ai essayé pour le moment 🙂


Switch on : contrairement au E7, ici pas d’écran et donc pas de menu. Tout ce fait sur le E11, en mode analogique, et c’est même mieux !

Ainsi sur le E11 on retrouve toute une tripotée de switch (3 en fait) qui permettent de régler le gain et la fonction Bass-boost.

Le premier switch n’est pas directement accessible, pour y accéder il faut ouvrir le E11, retirer la batterie pour enfin accéder à celui-ci. On peut alors sélectionner le voltage, entre low et high.

On retrouve un deuxième switch, de gain cette fois, sur le côté de l’ampli, et la encore on peut choisir entre low et high.

On a donc 4 modes possibles :

-LOW voltage/LOW gain
-LOW voltage/HIGH gain
-HIGH voltage/LOW gain
-HIGH voltage/HIGH gain

Des réglages qui permettent de correspondre au mieux à vos IEM/CASQUE, d’ailleurs le E11 possède une protection automatique, au cas où un problème apparaîtrait, et ceci afin de protéger votre matériel.
Durant toute mon utilisation je n’ai pas eut d’auto-lock 🙂

Enfin le dernier switch sert à régler le bass-boost, on a le choix entre 0 (pas de boost), 1 (un peu), 2 (plus).
Le bass-boost est étonnement timide pour une fois, et le mettre à 1  apporte juste un peu de rondeur au son, pas déplaisant.


Plug in baby : un point qui m’a un peu embêter sur le E11, les entrées/sorties se trouvent du même côté. Ça peut paraître bête mais deux prise coudées d’un même côté, ben c’est pas génial…
Après évidemment c’est un détail, et si ça se trouve je suis le seul que ça gêne.

Les sorties sont bien usinées, et on a pas peur de sortir rentrer comme un barbare son Jack.
Le clamp est assez bon, les écouteurs ne resteront pas accrochés comme des singes sur une branche, mais ça ne se détachera pas toutes les 5 secondes non plus.

Petite parenthèse, sur le premier E11 que j’avais reçu, les indications « in » et « out » avaient été inversés…

La sortie est propre, le souffle est contenu, et même au volume minimum il devient inaudible.


Power to the people : le E11 est pourvu d’un potentiomètre ALPS, censé garantir un contrôle précis du volume et des canaux. On retrouve ce potentiomètre sur le réputé JDSLABS Cmoy Bass Boost (que je n’ai hélas pas encore pu tester).

On retrouve aussi un circuit d’amplification tri-canal, permettant de driver des casques à très haute impédance ou très faible sensibilité. On attends aussi une dynamique au taquet, afin de percevoir toutes les subtilités des morceaux.

Le contrôle du volume est très agréable, contrairement au ALO ou au E7, ici pas de contrôle du volume numérique. On tourne doucement les potentiomètre et le pire c’est que c’est mieux…

On contrôle plus finement le volume, par contre cela n’est vrai que lorsque l’on a le matos dans la main.
Dans la poche augmenter ou baisser le volume avec un seul doigt tient de la gageure. Mais ne boudons pas notre plaisir, le contrôle du volume en rotation, j’adore.

De plus, le molette en métal cranté accroche bien, elle résiste suffisamment pour qu’on maîtrise le mouvement mais est assez souple pour ne pas lutter, du tout bon !


Autonomie et prix(pas de jeu de mot…) : le Fiio E11 inaugure le principe de l’ampli portable sur batterie interchangeable.

Pour bien comprendre, avant on avait d’un côté les amplis sur batterie. Pratique on a juste à les brancher et ça se recharge. Problème si la batterie meurt, ben on se retrouve avec une jolie brique, sauf si on arrive à retrouver exactement la même batterie.

De l’autre côté, on a les amplis comme les Cmoy, fonctionnant sur une (ou deux) piles 9V. C’est pratique parce qu’une pile 9V on en trouve partout. Seulement voila au bout d’un an, avec 20h d’autonomie ben ça commence à chiffrer en piles 9V (oui je sais on peut prendre des piles rechargeables, mais ça coûte la peau du c*l !!)

Le E11, c’est un peu le Bayrou de l’ampli, on a une batterie et pas une pile, mais c’est une batterie Nokia BL-5B. Donc facile à changer vu que le prix moyen de cette batterie sur le net est de… 1€…

Personnellement, c’est ce genre de petite chose qui fait que je trouve que le Fiio E11 est un produit mature et impressionnant. Rien n’a été laissé au hasard.
Ils auraient pu prendre une batterie nokia autre genre BL-6, qui fait la même capacité mais coûte 10 fois plus chère.

L’autonomie moyenne d’utilisation avec la batterie fournie est de 15h environ (loin des 80h du E7)
Le prix final revient lui à 45€ (ampli)+1/3€ si vous prenez une deuxième batterie. Au vu de ce qui est proposé, le prix reste très contenu.

Bip…Bip…Biiiiiiip : vous ne comprenez pas ? Bien mettez vous en situation, vous pluggez votre iPhone sur le Fiio E11, vous branchez vos écouteurs et vous écoutez votre musique. Tout va bien jusqu’à ce que vous décidiez de prendre le métro…

Et la catastrophe, votre téléphone passe du réseau 3G au réseau Edge, et VLAN… Votre appareil subit tous les effets des ondes. Vous vivez la portance…
Franchement je connais peu de chose aussi horripilante que d’entendre dans ses intras en plein morceau pendant 3 minutes ce Biiiiiip…

Alors s’il y a bien une chose à ajouter à ce Fiio c’est ça, un blindage magnétique.
OK vous utilisez un baladeur donc ça ne vous concerne pas.
OK vous ne prenez pas le metro, donc vous vous en fichez.
OK tous les amplis nomades sont atteints, sauf le E7…

Mais franchement, on est en 2011, il se vend plus d’iPhone par mois que de baladeurs par ans quoi…
Donc please!!! Monsieur Fiio, messieurs les constructeurs, un petit blindage magnétique…


Bon allez, on va commencer à aborder la partie son, c’est pas que je suis déjà en retard mais bon :p


TEST AUDIO

Matériel de test : pour ce test je vais donc utiliser comme source un hifiman iPhone 4 et le nouveau LOD de Fiio, le L9.
Qu’apporte-t-il de plus que le L3 ? Il est doublement coudé, et prends donc un minimum de place dans la poche tout en s’abîmant moins vite (pas la peine de se plier) et mine de rien c’est en plus un très bon LOD à prix réduit. 8-10€.

Puissance et dynamique : commençons par le fer de lance du Fiio E11 et répondons tout de suite à la question  » Est-ce que ça poutre ? »

OUI ! Le E11 envoie la sauce, limite le plat et le serveur avec. Essayé avec un HD-650 à la Fnac pour le côté Full-size, c’est une franche réussite. J’ai pu atteindre des volumes dépassant de très loin le domaine du raisonnable sans jamais saturer.
Et pourtant j’étais en configuration LOW/HIGH, en HIGH/HIGH, on retrouve un son très live et une dynamique accrue, mais la vie de la batterie se réduit d’autant plus.

Je pense pouvoir avancez sans effort que le E11 est tout simplement un ampli qui pourra driver TOUS les casques (si jamais vous n’y arrivez pas faîtes moi signe, il y aura peut-être un cadeau à la clé pour avoir démenti mes dires :p)

Avec mes 1964-Q (46 ohms) utiliser le mode HIGH Voltage apporte un peu trop de punch. Par contre passez en High Gain en mode Low Voltage peut être très appréciable sur des albums mixés trop bas, d’autant que le souffle n’augmente pas avec ce réglage.

Concernant la dynamique, c’est très bon. Par rapport au E7 on trouve un dynamique légèrement accrue, mais surtout une tension de sortie bien supérieure qui apporte sur les morceaux complexes une maîtrise supérieure.

Bref en terme de puissance et dynamique, c’est excellent.

Concernant la gestion du volume, c’est très doux, très agréable. Le fait de revenir à un potentiomètre plutôt qu’à une gestion numérique du volume permet de contrôler finement le volume. On a vraiment la sensation de se retrouver avec une supercar mais avec le confort d’une berline de luxe.

Timbre et signature globale : on sent dès les premières écoutes que le E11 est de la même famille que le E7.
Pour rappel le E7 est un très bon ampli à la signature assez froide, ceci en raison d’un registre aigu un peu marqué. On apprécie ou pas mais malgrès tout il était assez passe partout étant donné qu’à part les Etymotic on ne retrouve plus vraiment d’IEM ou Casque analytique.

Le E11 est donc un peu plus chaud que le E7, ou plutôt son registre aigu est moins marqué que sur son frère. Le signal n’en est pas moins linéaire comme devrait être tout ampli, avec tout de même une très très légère propension aux basses (attention linéaire+basse= + 0.05db vers 40-50hz, qu’on ne me fasse pas dire bass boost 😉

Le E11 est un peu moins ouvert que le E7 (qui présentait tout de même la scène la plus large pour le moment), plus proche, plus intime sans non plus entrer dans l’étouffant.

On retrouve une fonction bass-boost avec le switch EQ (0-1-2). Cette fonction est mieux implémentée que sur le E7 du fait qu’il est un peu moins brutal que la transition entre les EQ 1/2/3 du Fiio E7.
Comme pour le E7, ce bass boost est un VRAI bass boost. Par cela j’entends que le E11 ne réduit pas abusivement le registre aigu au détriment des graves.
Les graves sont augmentés de 3 à 6 db selon le mode d’EQ choisi, le mode 1 apporte donc une touche de fun assez agréable.

C’est finalement une constante chez Fiio que de proposer un mode Bass boost de niveau 1 assez cohérent et flatteur.
On retrouve donc un son très agréable, linéaire avec un légère rondeur dans le grave. Un ampli finalement très technique, très sympa.


Détail et attaque : on va maintenant décortiquer le son du E11, car au delà de la puissance ou de la qualité du signal, un ampli doit aussi pouvoir délivrer une bonne quantité détail.

Le registre grave est très soigné, très punchy. L’attaque est rapide, on sent qu’ils ont déjà eut l’expérience du E7 derrière, les basses ne traînent pas inutilement comme sur la sortie casque de l’iPhone. La reverb n’est présente que si le mixage le voulait, ce qui est très agréable.
Le détail est assez étonnant, la basse est tendue est délivre un naturel certain.

En mode High Voltage, la basse est un peu plus proche, plus « Live ». Quand au mode High Gain, il est très agréable et permet à certaines notes un peu étouffées de ressortir, sympa pour redécouvrir certains morceaux.

Le registre médium est évidemment moins impressionnant que le ALO RX, mais on est pas très loin. En terme d’attaque et d’articulation on est au coude à coude, la caisse claire est naturelle, et frappe fort et sec.

Passer en HIGH Voltage apporte plus de punch et plus de naturel encore, on sent la peau qui vibre avec vélocité et force.
Par contre les mauvais enregistrements deviennent encore plus mauvais. C’est un peu comme si on vous lançait une bonne grosse bouse avec un bazooka.
Utiliser le mode High Gain est finalement à privilégier car il aère les morceaux, et offre une scène sonore un tantinet plus large. Un solo de guitare est réellement plus vivant, plus fun avec le High Gain.

Le registre aigu est donc moins agressif que sur le E7, ce qui n’est pas forcément si mal tant le E7 peut parfois être sec (même si je l’adore pour ça). La dynamique efficace et l’articulation offrent une étonnante prestation. C’est vraiment dans ce domaine qu’on comprends à quel point une bonne réserve de puissance est importante.

Le détail n’est pas dissolu dans une mare de son, mais n’agresse pas pour autant nos oreilles. Le E11 a une signature sonore finalement assez sombre sans pour autant tomber dans le son ennuyeux. Ainsi, les aigus ne sont pas en arrière mais tout simplement neutre.
On évite donc la sibyllance et autre travers, mais à la première écoute on est moins surpris qu’avec le E7 ou le RX.

La séparation des instruments et des voix est très bonne, offrant une lisibilité étonnante. Souvent on est même surpris et il n’est pas rare de se retourner devant le rendu de certains sons tels que le souffle 😉

Au final, le Fiio E11 offre une prestation de qualité avec un son très agréable et dynamique.
La puissance maitrisée et le contrôle du volume efficace du E11 mettent en exergue l’habilité des ingénieurs de Fiio.

Voyons maintenant ce que ça donne sur une liste de pistes triées sur le volet.


Morceaux choisis :


Mickey 3D – Je m’appelle Joseph : cette piste a été choisie pour

– la qualité de son enregistrement et de son mixage
– la dynamique du morceau
– les voix, posées
– un tandem guitare/basse impeccable

Le E11 est plus intime que le E7 ou le ALO, sans doute en raison de sa scène sonore moins large. La basse est vraiment punchy et ça s’entend, tant sur la voix du chanteur qui en devient plus présente, que sur la basse en elle même. Le morceau est plus facilement rythmé et on suit sans effort la balade macabre de Joseph.

La dynamique oscille entre le très bon et l’excellent, on savoure les transitions entre les phases du morceau. Cet album a été particulièrement soigné au niveau de l’enregistrement et du mixage, et le E11 rend hommage à ce travail.
On est pas perdu, ni assommé alors que la batterie assène une caisse claire très sèche.

J’approuve. J’aime. Je conseille

Teenage Bad Girl – Hands of a Stranger : cette piste a été choisie pour

– la saturation maitrisée
– la complexité globale du morceau
– le morceau le plus dynamique de ceux sélectionnés
– une French touch plus metal que Justice mais avec un côté un peu funk à la Daft Punk

Oula ce grave !! Le E11 envoie du pâté ça c’est sur. Le grave tape, mais avec justesse, une petite rondeur, infime mais qui apporte une douceur caverneuse.
On a envie de mettre plus fort mais les aigus reprennent vite le dessus et augmenter plus que de raison le volume, c’est subir la tornade de la guitare electrique, et ça ne pardonne pas.

Sur cette piste on palpe plus aisément les différences entre voltage HIGH/LOW et gain HIGH/LOW, la dynamique est tributaire du voltage tandis que le gain agit plus sur une lisibilité globale.
Ce morceau est aussi l’occasion idéale de tester les EQ du E11. En mode 1, les basses supplémentaires soulignent un peu plus l’angoisse électronique du morceau. De plus le léger retrait en aigu le rend moins fatiguant à l’écoute.

Le E11 offre une bonne prestation, un peu plus douce que le E7, mais finalement plus maîtrisée (oui le mot maîtrise revient souvent).

Radiohead – Bishop’s Robes : cette piste a été choisie pour

– le grave le plus impressionnant que j’ai jamais entendu à 2:05 (vraiment)
– une balade presque acoustique, planant
– c’est mon groupe préféré (mon blog, mes tests, mes groupes :D)

Dès les premiers instants, je suis assez surpris par le rendu. La voix est très proche, très humaine. On se laisse doucement happer par le morceau, la guitare nous pousse doucement.
On laisse Thom Yorke nous guider jusqu’au bord du précipice, et fébrile on attends THE passage, vous savez celui qui commence à 2:00.

Les cymbales sont rendues avec naturel et cinglent dans le vent. L’articulation et l’attaque sont d’excellente facture, on retrouve le plaisir acoustique un peu jazzy/pop brit de cette piste.
Une mélopée douce/amère qui se savoure dans un fauteuil de cuir et un chocolat chaud bien crémeux.

Et à 2:05 mes espoirs se réalisent, le Fiio E11 me balance un monstrueux « boom ». La consécration, un coup de tonnerre.

Le E11 est sombre, mais juste ce qu’il faut, la technique prenant quand même un peu le pas sur la musicalité parfois.


Metronomy – The Look : cette piste a été choisie pour

– l’album electro/pop de l’année (voire de la décennie) pour moi
– un style unique et une polyphonie minimaliste savoureuse
– un découpage impeccable, tout comme le mixage
– synté/batterie/guitare/batterie

RAAAAAHHHHHH !!!!!! C’EST TROP BOON!!! (pardon)

Cette pop minimaliste sied parfaitement au E11, pour une fois je préfère clairement le E11 au RX ou au E7. Le RX est tendre avec un médium exceptionnel, mais il manque de corps sur le bas médium. Sur le E7, la mise en avant du registre aigu rend le morceau un peu trop aride.

Le E11 est un peu entre les deux, et ça convient très bien pour Metronomy. Fluide, tendu, ample, la basse fait mouche. La largeur de scène est bien suffisante, le mixage y est pour beaucoup. La voix baryton tu chanteur est magnifiée par la puissance contrôlée du E11, le placement se fait avec la régularité d’un métronome. Hourra!

La dynamique et les aigus linéaire rendent le charleston plus léger et rapide, d’où une sensation de contrôle accrue.

Très bonne surprise donc, le rendu sombre n’est pas handicapant sur de la musique qui bouge un peu, au contraire.


CONCLUSION

Bon, il faut bien finir ce test. Alors que doit-on retenir de ce E11 ?

Good points :

– puissance exceptionnelle (en tout cas dans cette gamme de prix)
– signal linéaire avec une légère bosse grave
– un ampli plus technique que musical
– s’adapte à peu près à tous les styles
– polyvalent de par sa foultitude de réglages disponibles
– excellente finition

Bad Points:

– un peu trop léger en main
– autonomie faible comparé au E7
– blindage magnétique trop faible

Le mot de la fin : le E11 est vraiment une très bonne surprise, un ampli de qualité premium à un prix réellement compétitif. La puissance est réellement le mot qui défini le E11 mais ce serait réducteur de s’arrêter à ce simple terme.

Le signal linéaire, mais aux basses solides donne un son fun et particulièrement agréable.
De petites choses comme le protège potentiomètre ou encore les différents switch Gain/Voltage sont la preuve d’un vrai souci de qualité en amont.

Entre le E7 et le E11, je préfère le E7 pour l’écran et la synergie qui s’opère avec l’iPhone. Mais si je devais choisir un ampli ce serait le E11, en terme d’amplification pure, c’est tout simplement un monstre.

Pour les commentaires, c’est ICI

Ce test est une copie du test provenant de Ampowerhead :whistle: