[Feedback] Meizu Pro 5

Il arrive parfois aux passionnés que nous sommes de tomber sur un produit qui nous plaît immédiatement. C’est le cas du Meizu PRO 5, smartphone que je crois digne d’entrer au pays des baladeurs !

Il y a quelque temps, j’ai eu une belle surprise avec le MX4 Pro. Avec le PRO 5, Meizu semble avoir mis la barre encore plus haut. Sa partie audio est confiée au ES9018K2M et OPA1612, une recette appliquée avec succès dans beaucoup de baladeurs. En matière de puissance et de qualité audio, c’est bien simple, sa sortie jack écrase celle de tous les smartphones que j’ai possédés (plus de 20 en 4 ans ! Je précise que je n’ai pas fait d’écoutes poussées de l’iPhone 6+, malgré sa bonne réputation, ni du Galaxy S6, qui semble lui aussi doté de belles qualités audio. Je vous épargnerai cependant les histoires de « dB », de « distorsion » ou de fréquences : sachez seulement que le PRO 5 avale tous les formats du marché en 24bit/192Hz (FLAC, APE, AAC, MKA, OGG, MIDI, M4A, AMR) — hormis le DSD… Vous trouverez plus d’infos sur le hardware audio sur le site de Meizu.

Pour l’instant, ce PRO 5 tourne sous Android 5.1 avec la Rom Flyme OS 5.1.3.0 et différentes lettres selon les localisations (Chine, Europe etc.). Pour plus de précisions sur le software, je vous renvoie aux sujets dédiés au Meizu PRO 5, sur le forum TellementNomade et sur FrAndroïd.

Meizu image du jour

Meizu n’a pas fait les choses à moitié, puisqu’il a été conçu sur la base du Samsung Galaxy S6, qui est LE best-seller des smartphones sous Android –même si le Galaxy S7 ne devrait plus tarder, et devenir la nouvelle référence. Pour le design, la ressemblance avec l’iPhone 6+ n’échappera à personne… Meizu suit cette logique stylistique depuis le MX3, sorti il y a 2 ans, lequel était largement inspiré par le design de l’iPhone 3GS — qu’on aurait passé au rouleau à pâtisserie… Tous les constructeurs copient le design du voisin, mais du moment que c’est bien construit, bien fini et performant, moi, ça me va ! Peut-être aussi qu’au-delà du style, une forme de consensus sur l’ergonomie amène à une certaine uniformité visuelle et ergonomique des produits ?

Le PRO 5 est fluide en toutes circonstances. Je n’ai jamais noté le moindre ralentissement et ce, même en mode économie d’énergie. Pour ce qui est de la batterie, je l’ai utilisé trois heures en GPS écran allumé, avec l’application HERE maps. Résultat ? J’ai seulement perdu 20% de batterie — preuve d’une belle optimisation.

Un tour du propriétaire, ou plutôt du player by Meizu

Premier détail à noter dans la prise en main du player natif : si l’on passe par « album » ou par dossier, la liste de lecture sera différente. Par album, les pistes sont classées normalement ; par dossier, le classement s’effectue par ordre alphabétique. C’est un détail qui me gêne un peu. Par exemple, mon dossier « Radio Nova » contient 10 album, ce qui m’oblige à chercher un titre en passant soit par « album » soit par dossier, donc en suivant un classement alphabétique… On arrive vite à créer des playlists, ou simplement à écouter ce qui vient dans le gros dossier. Ce n’est pas rédhibitoire, mais c’est un détail qui peut avoir de l’importance pour certains dont je fais partie !

Dans l’écran d’accueil (ou home), un touchscreen dans barre du bas permet d’ouvrir la lecture en cours.

Meizu - écran d'accueil

On tombe sur la pochette de l’album. Il suffit alors d’un touchscreen sur la pochette…
 

Meizu - folder


… pour arriver sur le détail du titre en cours.

Meiziu - écran play

C’est ici qu’on aura le réglage le plus fin du volume.

Un touchscreen en bas à gauche…

Meizu - touch screen

… et on accède aux titres d’album, dans l’ordre.

Meizu - play list

Pour fermer, la petite croix et voilà !


Petite touche de fun sur le visuel, la couleur de fond du player s’adaptera à la couleur dominante de la pochette d’album. Pour donner un exemple : la pochette de Helgoland de Massive Attack…

Pochette Heli

Dans le menu paramètre, un touch sur l’icône en forme de HP puis dans le menu « Hi-Fi Sound » permet d’accéder à la gestion de la sortie audio. Cela aura son importance selon ce qu’on branche sur le PRO 5 (un intra, un casque) ou pour utiliser la sortie ligne (Line Out) avec un ampli externe. Pas besoin d’explications, il suffit de lire…

Meizu menu-hifi-sound

Une option qui est sympa si on écoute du son avec un casque sans commande : il suffit d’activer l’option screen/off pour changer de piste. Pas de manipulation sur les boutons +/-, donc moins « d’erreur »sur le réglage du volume ; quand le smartphone est posé, il suffit d’effleurer l’écran pour naviguer entre les fichiers !

Meizu user-option


Et le SON après toutes ces explications ?

Pour éprouver ce Meizu j’ai utilisé des intra Jays q-JAYS 2015, un beyerdynamic DT 1770 Pro et un Grado PS500e. Des casques que j’écoute tous les jours, que ce soit pour les films, le gaming ou la musique.

Ecoute avec le beyerdynamic DT 1770 Pro

Je commence par le combo qui me semble être un compromis redoutable, à savoir le PRO 5 avec le beyerdynamic DT 1770 Pro. Même s’il est annoncé à 250 ohms, il se drivera aisément sur un dap ou un smartphone. Ce DT 1770 Pro fait partie de la gamme professionnelle du constructeur allemand. Sans remplacer le vénérable DT-770, il en reprend les codes stylistiques et l’ergonomie qui restent dans l’esprit beyerdynamic.

Meizu et Beyer

Ça se traduit par un look noir mat, solide, bien fini et confortable. J’ai simplement changé les pads pour des Brainwavz Hybrid cuir/velours. Je perds un poil sur l’espace sonore, mais on gagne en punch et dans la tension des basses, ainsi que sur le confort et l’isolation. Pourquoi ne remplace-t-il pas le DT-770 ? Tout simplement à cause de son prix : 599€, quand le DT-770 ne coûte lui que 140€ en moyenne sur le web. Il est à noter que ce DT 1770 Pro inaugure les driver Tesla V2 à technologie magnétique conçus par beyerdynamic.

Un peu dans la lignée de Heligoland, je passe sur The Acid, « Basic instinct ». Le début est doux, le rendu de la guitare superbe, et on ressent très bien toute la finesse de l’instru. Puis viennent rapidement les vocalises : le placement dans l’espace est large et très fin. A 50 secondes, boom ! Les voix se placent « in da face » ou presque, puis ça s’élargit et c’est très agréable. Le rythme monte un peu à 1’30, soutenu par des basses punchy, toujours avec ces vocalises au loin. À 2’30, on passe à une séquence plus pêchue qui va se dérouler jusqu’à la fin. Sur ce morceau, je note une belle fluidité de la source, souple et dynamique, ainsi qu’un rendu des voix envoûtant. Certes il ne faut pas perdre de vue que l’album est superbement enregistré, néanmoins le combo beyerdynamic / Meizu est très efficace sur ce type d’électro.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=HS8J_Oky5cw

Le volume à environ 80%, je lance « Pray for Rain » (Massive Attack, Heligoland). Les vingt premières secondes sont timides. On pourrait croire que c’est chaud et coloré, mais il n’en est rien : à partir de cinquante secondes environ, quand la voix arrive, c’est de manière très naturelle. Le médium se place très bien, les percussions sont fluides en ne débordent pas sur la voix. La montée en rythme à 3’30 est superbe, le soundstage est clair et impactant ; c’est typiquement ce que j’aime écouter comme rendu de ce style musical sur le 1770 !

Je passe sur style plus calme, histoire de juger un peu la finesse de restitution. Un petit live de Nivana « About a girl » et… comment décrire ce naturel dans le grain de la voix ? C’est très texturé, les guitares se mélangent bien et leur placement dans l’espace est presque proche de nous. Puis la voix de Kurt Cobain vient à chaque fois équilibrer le tout. Son timbre et son phrasé sont vraiment bien restitués ; ajoutez à ça l’excellente qualité d’enregistrement de ce live, qui le rend presque mythique pour certains !

Là, c’est au hasard d’une séance ciné que j’ai repris contact avec « The National ». Sur le film Warrior, plus précisément à la fin, avec le titre « About today ». C’est un morceau d’une rare douceur, mais tout en rythme, chargé d’émotions, où la guitare et les percus de la batterie, avec ce violon, ont un rendu superbe. La voix chaude du chanteur « Matt Berninger » est texturée et naturelle. Bref, c’est « bôôô »…

J’arrive à la conclusion sur le combo PRO 5/ DT 1770 Pro. Il reste encore d’autres styles musicaux à explorer avec le Meizu et d’autres casques, mais ce duo offre évidemment une belle polyvalence. Grâce à l’isolation du casque, et à la sortie assez puissante du PRO 5 on est jamais obligé d’augmenter le volume très haut.

Ecoute avec les q-JAYS 2015

En nomade, j’utilise les nouveaux Jays q-JAYS 2015. J’aime bien cette marque car, au-delà de la qualité audio, Jays apporte toujours une attention particulière au design, à la finition et aux accessoires de ses produits.

Meizu et Jays

Ces q-JAYS ne sont pas à classer parmi les intra basseux, c’est évident. Au cours d’une session de test à Marseille, l’ami Kristo13 les a d’ailleurs trouvés un peu montants. C’est sans doute le cas, dans une certaine mesure, mais ils offrent aussi une scène sonore large et profonde. C’est d’ailleurs grâce à cette restitution légèrement froide et détaillée que j’ai pu saisir la subtilité de la signature un peu colorée du PRO 5 ! Mais place au compte-rendu d’écoute…

« Strange » : si vous ne connaissiez pas encore, il était temps ! Tirée de l’album Short movie, cette piste met en valeur la voix de Laura Marling ainsi que le rythme de son jeu à la guitare, l’un et l’autre superbes. L’interprétation de ce morceau par les q-JAYS est étonnante, puisque le PRO 5 lui donne une coloration et un rendu légèrement suaves. C’est assurément avec une source un peu colorée, comme le PRO 5, que les q-JAYS se révéleront selon moi les plus convaincants !

Un peu de Folk US avec The Lumineers !« Slow It Down » est un titre tout en finesse. Encore une fois, la capacité du Meizu à restituer les voix se montre magnifique. Tout est là : transparence, détail, détourage des instruments. Le soundstage est cohérent mais le placement reste quand même un peu typé « casque ». J’entends par là que ce n’est pas dénaturé par une largeur artificielle, mais juste une écoute agréable et douce. D’ailleurs, je m’aperçois qu’il y a un moment que j’écoute l’album des Lumineers… J’écris moins vite que la musique : quand c’est bien, ça passe tellement vite !

Bilan du combo PRO 5 / q-JAYS : une restitution aérée et naturelle, très bonne sur les voix et les cordes. Ce combo est très agréable car de format très compact. Léger et discret, le PRO 5 apporte aux intras une pointe de coloration, le tout pour un bel équilibre général ! Ils seraient presque parfaits pour passer inaperçu au taf, si le prix était plus contenu. Car à 400€, avec les câbles spécifiques à votre smartphone, ce n’est pas donné. Ils sont sur une ligne tarifaire où la guerre fait rage, avec du matos à un niveau de performance certainement supérieur. Cependant, si on cherche comme moi des intra/kit se portant avec le câble pendant, légers, discrets et confortables, le choix se réduit nettement !

Ecoute avec le Grado PS500e

Cette fois, on arrive au dernier candidat en lice mais qui n’est pas le moindre : comment le Meizu PRO 5 se comporte-t-il avec mon nouveau « précieux », le Grado PS500e ?

Meizu et Grado

La mythique symphonie n° 5 en ut mineur, Op. 67, de Beethoven. Pas si simple à décrire… Premier constat : la capacité du PRO 5 à driver le Grado ne fait aucun doute. La transparence et l’ouverture de ce casque sont remarquables. Le placement des instruments est précis : on arrive très clairement à les situer dans l’espace. Un mot me vient pour définir ce que j’entends : ouvert ! C’est aéré, ample et transparent ; toute la puissance de cette 5e Symphonie réside dans son rythme de dingue que le couple PRO 5 + PS500e suit sans peine. Le Grado procure une réelle impression de légèreté, de fluidité. Il sera impérial sur du baroque, de la voix ou des instruments à cordes. Pas la peine de palabrer plus longtemps : ça matche bien sur Beethoven !

Bach, Suite pour Violoncelle n°1 – Prélude. Là, c’est un style opposé. Pourtant quelle puissance… Un des plus grands « tubes » du classique ! Un interprète, un instrument, la pureté de Bach en un concentré de 2’21 minutes ! J’entends tout : la respiration de l’interprète, ses mouvements. Je me laisse embarquer et voilà c’est fini… Je relance pour pouvoir décrire et pas simplement écouter. La texture, la définition, la présence presque physique du violoncelle sont splendides. Vous l’aurez compris : oui, le PRO 5 est compétent sur du classique avec un Grado PS500e !

« Amir » par et de Henry Texier, extrait de l’intégrale Les Années JMS — un contrebassiste français de renommée mondiale ! « Amir » est sorti en 1975, pourtant il m’apparaît comme furieusement moderne. Un mélange de voix, d’instruments classiques et électroniques, au service d’un style oriental contemporain. Sur le Grado avec lequel je n’écoute presque que du classique, le rendu est coloré et harmonieux. Les voix sont placées dans un espace à mi-distance de l’auditeur. La contrebasse de M. Texier se mélange à ce style oriental magnifiquement. Il m’est difficile de décrire avec plus de mots ce que j’ai déjà dis plus haut, équilibre et transparence sont les termes qui me paraissent les plus appropriés pour qualifier ce combo. (Je vous encourage par ailleurs à découvrir cet album inspiré de tonalités orientales, on voyage, on se laisse embarquer et c’est déjà fini).

Air, album Moon Safari, « All I Need ». Encore un titre qui fait partie de l’intemporel. C’est simple : la sonorité douce et chaude de cet album est à mon sens concentrée dans « All I Need ». L’espace, la voix — tout est d’une telle légèreté que le temps semble défiler au ralenti. C’est typiquement le genre de morceau qui fait oublier son matos… Oui, il est possible de seulement écouter la musique par moment et non plus le matos. On a un rendu spacieux, doux, détaillé qui magnifie la voix. Encore une belle écoute qui appelle à laisser filer l’album…

Ma période années 60-70 fait son comeback ! Impossible pour moi de passer outre ces 2 titres…

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hdcsR0YaOE8

Là, je tape dans le dernier carré de ce que j’ai le plus écouté. Cela a même commencé au siècle dernier, c’est dire ! Je parle de l’immense, de l’incontournable groupe qui a changé l’histoire du Rock : Led Zeppelin ! « Dazed and Confuzed »… Rien que de me préparer à son écoute, je suis déjà dans une sorte d’anticipation du plaisir. Car il s’agit d’un titre hallucinant, dont la longueur varie de 4’40 à 15 minutes, voire plus selon les représentations. La première moitié est assez calme, voire un peu blues/psyché, puis les sens s’affolent ; la batterie de Bohnam est en parfaite harmonie avec la guitare de Page. John Paul Jones conduit son jeu et Robert Plant laisse éclater sa voix si particulière — bref chacun mène son solo mais en harmonie avec les autres ! Bon pour autant, qu’en ressort-il à l’écoute ? Une présentation spacieuse où la voix se place idéalement, sans jamais être trop en avant.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AqZceAQSJvc

« Soul Sacrifice » de Santana. Au même titre que Jimi Hendrix, il n’aura jamais son égal. Ce titre, enregistré en 1969 à Woodstock, sonne comme un générique de fin pour ce que j’ai voulu partager avec vous. Je vous encourage à laisser filer Santana en lisant mes conclusions plus bas…

Conclusion

Deux volets ici seront nécessaires ici, étant donnée la nature de l’objet.

Mon avis sur le smartphone

les + :

Une finition presque parfaite, une taille phablet qui me convient, une très bonne autonomie, 64 Go de stockage interne, 2 sim 4G ou 1 sim + microSD, un très bel écran 5,7 pouces Amoled 1080p, un lecteur d’empreintes digitales ultra rapide, un bon un capteur photo de 21 MP avec autofocus laser, comme sur les LG G3/G4, une recharge ultra rapide.

Les – :

Pas de 4G 800mhz, le prix (550€ livré tout de même), l’USB type-C qui oblige à ne pas oublier l’adaptateur ou le câble spécifique, le réglage du volume qui manque de finesse.

Mon avis sur la partie audio

Vous l’aurez sans doute déjà compris, je suis « hypé » par ce smartphone. Ce Meizu est-il un DAP ? Selon moi, oui. Est-il capable de driver des casques sédentaires ? Oui, bien évidemment, mais il n’est pas certain qu’il sera à la hauteur des casques les plus exigeants. Avec un petit ampli en LO, a-t-il un gros potentiel ? Je pense que oui : d’une qualité audio évidente, il donnera à son utilisateur un excellent moyen de streamer, regarder des films, jouer dans de parfaites conditions ! Pour qui cherche un bon smartphone de qualité audiophile, je pense que le Meizu PRO 5 n’a pas d’équivalent pour l’instant ! Mais ce sera peut être un triomphe de courte durée, car LG vient d’annoncer son nouveau G5 avec différentes options de personnalisation. Il disposera d’un module photo, mais surtout d’un module audio de grande qualité en partenariat avec Bang & Olufsen.

Reste à connaitre le prix du LG, car on trouve un Meizu PRO 5 autour des 400€ avec l’offre ODR de 100€. Ce qui selon moi fait de lui un incontournable du moment.

Un grand merci à l’équipe blog pour la relecture et les conseils de mise en forme, afin que ce retour reste le plus fidèle possible à mon ressenti !

6 thoughts on “[Feedback] Meizu Pro 5”

    1. Considérant que le Pro5 est dans un secteur qui lui est propre, j’ai pas fais de comparatif avec mes sources à disposition volontairement ! Oui mon AK120II offre plus de subtilité, de détail tout comme mon Wa7 a plus de puissance ! Pourtant le Pro5 ne démérite pas. Il a selon moi de grandes qualité, sache qu’à titre de comparaison je le préfère par exemple au Fii X3 v2 que j’ai eu une dizaine de jours…

      Il faut comparer le Pro5 aux autres smartphones haut de gamme, ça il tient la comparaison mais aussi avec les smartphones « dit » de qualité audiophile !

      Merci pour vos commentaires

Répondre à Anonyme Cancel Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *