High End de Munich 2013

High End de Munich 2013

Un grand merci à Superfred21, qui nous fait partager son séjour et ses impressions au High End de Munich 2013

De nos jours sa réputation dépasse largement le cadre de l’Europe pour s’installer doucement comme l’évènement international le plus prestigieux au monde. L’occasion s’est présentée cette année de pouvoir le visiter entouré d’amis aussi fous et passionnés que moi.

Au-delà de l’évènement en lui-même, ce qui m’a surpris est l’année de naissance du High end :  « 1982 » soit 31 ans !! Une longévité étonnante qui tient probablement de l’esprit dans laquelle il s’est constitué, libre, sans a priori ni préférence particulière, ouvert sur le monde.

Finalement, l’on ne connaît que peu de chose sur l’histoire de cet illustre rassemblement.

Permettez-moi cependant de remonter le temps afin de vous conter sa genèse.

Il était une fois le High End…

Tout commence en cet hiver neigeux de 1981, quand douze petites  entreprises se réunirent à Alzenau, modeste ville Allemande, pour discuter de la meilleure façon de promouvoir la haute-fidélité.

L’impulsion de cette rencontre en incombe à M. Klaus Renner, jeune ingénieur et journaliste bien connu à l’international pour ses compétences dans l’audio sans concession. Klaus Renner est aussi à l’origine du populaire magazine « Das Ohr » (l’oreille).

Pour l’anecdote, Das Ohr se rendit célèbre de par la grande qualité des articles parus, mais aussi  par son indépendance (en partie due à l’absence totale de publicité dans son magazine, inenvisageable aujourd’hui). Le magazine devint rapidement une référence incontournable.

Das Ohr s’interrompit à la mort de  Klaus Renner en 1991.

Au début des années 80, il existait en Allemagne deux grands évènements  exposant des systèmes audio : l’Internationale Funkausstellung Berlin (IFA) et surtout le Hi-Fi Düsseldorf, salon très apprécié des passionnés d’Hi-Fi.

Pour bien comprendre les motivations profondes des pères fondateurs du High End (Klaus Renner, Helmut et Christina Pultmanns, Dieter Burmaster pour ne citer qu’eux), il faut revenir aux raisons qui les ont poussées à orchestrer leur propre rencontre.

Un point de désaccord se présente lorsque les responsables du  Hi-Fi Düsseldorf, dans un souci d’ouvrir leur salon aux nouvelles technologies, notamment à la vidéo grand public qui favoriserait les grosses sociétés, au détriment d’entreprises plus modestes.

Fort de ce constat, Ils décidèrent la mise en place de leur propre salon dédié à la haute-fidélité avec cette idée fondatrice de ne jamais pénaliser les sociétés les plus modestes.

Le premier salon High End se déroula en 1982 à l’hôtel intercontinental de Düsseldorf (maintenant appelé la couronne Scandic). La réussite de ce rassemblement provoque une vraie rupture avec la récente évolution du Hi-Fi Düsseldorf.

Ce nouveau salon propose des tarifs abordables pour les espaces d’exposition, ne privilégiant pas les sociétés les plus fortunées. (Encore aujourd’hui leur prix reste deux à trois fois inférieurs à des grands salons comme par exemple le CES de Las Vegas). Une vraie place est accordée à la communauté DIY.

L’année suivante, le High End se déplace à Francfort, l’on évoque une volonté de s’éloigner du salon de Düsseldorf. Il semble surtout que la passion d’un homme, M. Avernell, proposa aux organisateurs son magnifique hôtel le « Kempinsky», ce qui précipita le déménagement du salon.

En 2004, nouveau déménagement suite à son succès grandissant et au manque d’espace pour le MOC (palais des manifestations) de Munich.

Qu’en est-il aujourd’hui de ce réputé salon ? Et bien le High End 2013 de Munich c’est 365 places d’exposition, 600 marques visibles sur 20 000m² accueillant les 16 000 visiteurs sur les quatre jours d’ouverture du salon, tout simplement impressionnant !!

Mes premiers mots en arrivant sur place, «ah, quand même !» rien à voir avec ce que j’ai connu à Paris ou Londres les dimensions sont toutes autres.

Le salon s’étend sur deux grands halls chacun d’eux composés de 3 niveaux (rez-de-chaussée plus deux étages). Inutile de vous dire qu’il est tout simplement impossible de tout voir en une journée ou même deux, surtout si l’on prend le temps d’écouter attentivement les systèmes, d’où la raison de ces quatre jours sur place.

Pour finir, mon compte rendu s’est principalement attardé sur les systèmes casques sédentaires ou nomades étonnamment présents sur le salon qui reste avant tout dédié aux écoutes sur enceintes.

Mais je ne manquerai pas cependant de parler des systèmes à haut-parleur qui m’ont le plus marqué.

Bon et bien c’est parti.

HifiMan

Fondé en 2007 par le Dr Fang, Bian  hifiman représente de nos jours l’un des rares fabriquant de casques à utiliser la technologie planar magnétique (l’on dénombre encore quelques sociétés comme JPS  Lab avec leurs casques « Abyss »  Audeze et Fostex).

Le stand Hifiman, plutôt grand,  exhibait de nombreux produits notamment leurs casques mais aussi des amplis et sources nomades. De charmantes hôtesses nous présentaient le fonctionnement des divers appareils (c’est à ce moment-là que j’ai oublié comment allumer un ampli). le Dr Fang Bian présent en personne  ne manquait pas de conseiller les visiteurs sur les caractéristiques techniques de ces nouveautés en démonstration.

HE 6 (planar magnétique ouvert) + EF6

Je n’avais jamais  testé cet ensemble auparavant et je dois bien constater que le mariage me semble plutôt réussi. L’ampli EF6 respire la solidité tout en noir vêtu, paré d’un panneau avant en aluminium brossé accusant près de 12 kg, disposant d’une fonction pré ampli en classe A,  d’une puissance de sortie de  5 Wpc à 50 Ohms, bref on ne joue pas petit bras chez HifiMan. Remarquez, il fallait bien cela pour secouer le fleuron des casques de la marque chinoise. Pour rappel, l’HE 6 dispose d’une sensibilité de seulement 83 db.

A l’écoute, peu de critiques, le EF6  tend le bas du spectre avec une sacrée autorité, il fait aussi bien qu’un Auralic taurus, un super 7 ou encore le Mjolnir, (dans la même tranche de prix). La couleur tonale plutôt chaude et lisse correspond parfaitement à l’HE 6 aux accents parfois un peu durs sur le haut du spectre. J’ai aussi ressenti une légère mise en avant des mediums sur le passage de Where or When de Diana Krall que je connais très bien. L’ampli délivre beaucoup d’énergie, la dynamique me semble véritablement le point fort de l’EF6. Pour le casque rien n’à ajouter, ça marche bien, même si je lui préfère l’Audeze LCD3.

Pour terminer, j’ai testé l’EF6 avec mon TH 900 amené pour le high end. Le résultat m’a plutôt satisfait, sauf sur la partie médium ajoutant un peu trop de couleur à la voix sur le Fostex un résultat correct sans plus.

Prix de l’ampli EF6 :  1500 $ ; Prix du casque HE6 : 1299 $.

RE-400 et RE-600 sur HM 901

Je ne suis pas un grand spécialiste des Ear universel, mais je me suis laissé tenter par une écoute. J’ai tout d’abord commencé à écouter les RE-400. Et bien plutôt correct au vue du faible prix. Je n’ai personnellement rien écouté d’aussi équilibré, affichant 99 $. Le RE-600 n’est pas en reste avec une grande dynamique, une image sonore nette, peut être une alternative aux autres marques d’universel haut de gamme.

Cela mériterait un test plus en profondeur.

HM 901

L’un des player les plus attendu de la planète nomade. D’un point de vue esthétique il fait mieux que son illustre prédécesseur (pas bien compliqué vous me direz). L’HM 901 gagne en portabilité sans atteindre la petite taille d’un AK120, cependant les progrès sont louables. Pas grand-chose à dire sur l’interface, rien ne m’a choqué, mais étant donné le peu de temps passé avec lui je ne peux rien en conclure. A l’écoute sur un HE 500, l’HM 901 démontre sa grande puissance. Extrêmement dynamique, doté d’une bonne transparence, il est sans contestation possible le meilleur Player que j’ai testé avec l’AK120 (je n’ai jamais testé le DX100).

Beyerdynamic

Que l’on soit fan ou pas de la marque, l’on ne peut rester indifférent à probablement ce qui représente  la première entreprise de l’histoire essentiellement tournée vers l’audio.

Fondée en 1924 à Berlin par Eugen Beyer, la marque allemande se distingue par son ingéniosité présente tout au long de son histoire, mentionnons pour exemple le premier casque dynamique, le DT 48 conçu en 1937, encore vendu à l’heure actuelle.

Impressionnant stand que celui de Beyerdynamic pour ce high end 2013 avec quelques nouveautés.

Amplificateur A20

Dernier né des concepteurs Allemand, l’A20 se place en dessous de l’ampli haut de gamme l’A1.
De taille moyenne (164 x 212 x 55 mm pour 1,640 Kg), proposé à 450 euro, l’A20 affiche de hautes ambitions. Évalué sur un T1, j’ai dans un premier temps trouvé l’association plutôt réussie jusqu’au moment où je suis passé sur High Life, de l’album «Jazz at the pawonshop » que je connais par cœur.

Aïe ! Les choses se gâtent ! Une perte de dynamique et de définition évidente, il suffit de repasser sur l’A1 se trouvant à moins de 50 cm de l’A20 pour constater les dégâts. Pourtant l’A1 n’est pas non plus une bête de guerre. De ce fait je n’ai même pas sorti du sac le Fostex, comme quoi. En conclusion, assez déçu de leurs nouveaux amplis.

Custom one pro (casque dynamique, circumaural fermé)

Très présent en démonstration, doté d’un prix attractif de 190 euro, le custom one pro  propose certaines possibilités plutôt intéressantes. Vous pouvez par exemple personnaliser plusieurs éléments du casque comme l’arceau ou les pads disponibles en différents coloris. L’on peut aussi  remplacer les plaques extérieures des oreillettes, le choix des motifs reste actuellement restreint mais Beyerdynamic assure proposer dans un futur proche plus de possibilités.

Le câble mini jack 3.5 est détachable.

La forme générale du custom one rappelle furieusement le célèbre DT 770. D’ailleurs les caractéristiques restent proches avec une bande passante de 5 – 35HZ et  une sensibilité de 96 dB, seule l’impédance change avec 16 ohms et un poids de 290g.

Le Custom one pro dispose sur la tranche de chaque oreillette des fentes où se trouve un bouton coulissant qui permet de modifier l’ouverture du système « bass reflex » modifiant le niveau du bas du spectre et cela marche plutôt bien.

Sur les quatre positions possibles (basses, légères, linéaires, une basse prononcée et enfin une basse lourde), pour mes écoutes j’ai utilisé la position dite « linéaire ».

J’avais comme point de référence à côté de moi un système à base de DT 770 PRO 250 ohm et A1.
Sur le vocal, le haut du spectre me semble plus poli, un petit peu moins dur et sibilant.

Sur un bon rock, pas mal de détails, à peu de chose près comme le DT 770. L’ensemble me semble plus attrayant sur le Custom one probablement dû à une dynamique légèrement plus prononcée.

Sur du classique je reste fidèle au DT 770, il monte un petit peu plus haut, ouvre aussi un peu plus que le custom one.

Globalement, plutôt une belle réussite de Beyerdynamic pour le custom one pro, surtout au vu du prix.

Auralic.Ltd

Société Hong Kongaise créée en 2008 par deux passionnés de musique, Xuanqian Wang, ingénieur en  électronique et concepteur dans le domaine de l’audio numérique et  Yuan Wang titulaire d’un diplôme en science de gestion obtenu aux États-Unis.

Pour leur présentation de cette année (deuxième participation au High End de Munich), une orientation en  faveur d’un système à base d’enceintes YG Acoustics Sonja 1.2 (72 000 $ !!), leur monoblock MERAL (4,995 $ / paire) et de leur tout dernier Dac Vegas. Dans la pièce se trouvait aussi en démonstration le couple Convertisseur ARK MX +  surplombé de l’ampli casque Auralic Taurus branché à un Audeze LCD3.

Auralic Taurus

Ampli casque peu connu, celui-ci pourtant ne manque pas de qualité.

Le châssis de l’ampli en aluminium respire la solidité, ses dimensions restent raisonnables (33cm x 23cm x 6.5cm pour 5.5 kg), deux prises en façade (jack 6.3 et XLR 4 points).

A l’écoute du LCD 3, beaucoup d’énergie, le Taurus dispose d’une réserve de puissance étonnante.
Beaucoup de maîtrise  sur le bas du spectre, le haut médium gagne en clarté, les hautes fréquences ne sont jamais dures, ni sibilantes et pourtant cela grimpe haut. Véritablement une association de très haute tenue. Le seul bémol sur ce système concerne le convertisseur ARK MX + pas mauvais en soit mais ayant testé la première fois le Taurus sur un TotalDac dual la comparaison est rude.

Sur le Fostex TH 900, même constat malgré le fait que le Fostex reste capricieux concernant l’amplification. Les médiums sont bien clairs et définis, le bas du spectre plus tendu impressionne.

D’ailleurs  Xuanqian Wang, curieux du résultat,  a véritablement apprécié l’association.

Le prix : 1700 euro.

Dac Vegas

Dans un premier temps, difficile d’émettre une quelconque opinion, le Vegas fonctionnant uniquement sur les enceintes d’YG Acoustics. Cependant, le samedi, peu de temps avant la fermeture, un passionné avait,  je suppose, demandé à Xuanqian Wang de tester le Végas sur l’ampli casque Taurus (ce que je n’aurais jamais osé demander). Je profitai bien évidemment de cette occasion.

Le Végas au design épuré, se présente dans un châssis en aluminium similaire à l’ARK MX+ (33 cm x 23 cm x 6.5cm pour 3,5 kg) mais la comparaison s’arrête là, le Vegas s’inscrit définitivement dans une classe supérieure en comparaison avec l’ARK MX+ testé la veille.

Ouverture, transparence, dynamique c’est un festival. L’on gagne en fluidité, l’image sonore me semble plus précise, les voix notamment féminines sont plus texturées, sans mise en avant de fréquence, l’ensemble me semble vraiment  bien équilibré. Le Végas supporte le DSD. Le DXD dispose d’une horloge de type Femto qui utilise un oscillateur à quartz de très haute précision un  sur échantillonnage travaillant à une fréquence de 1,5 MHz, des étages de sortie en classe A, bref, vous aurez compris, du lourd. A l’écoute peu de Dac peuvent s’y frotter, il ne s’incline que face aux meilleurs Dac du marché comme le TotalDac dual ou encore le MSB Diamond. Mais il coûte 3 à 6 fois moins cher, donc un rapport qualité/prix plutôt intéressant !!

Le prix : 3000 euro.

Sennheiser

L’une des plus grandes marques spécialisées dans le casque audio, fondé  à Wennebostel en 1945 par le Professeur Fritz Sennheiser. Il ne pouvait manquer cet évènement qui de plus se jouait à domicile.

Le stand de grande classe ne présentait que peu de produits nouveaux, mis à part l’ampli HD-VD 800 et le SR 220 en casque sans fil.  Bien évidemment, j’ai demandé aux hôtesses de bien vouloir m’expliquer le fonctionnement de l’ampli.

[b]HD-VD 800[/b]

Physiquement le HD-VD 800 se présente sous la forme d’un très beau châssis entièrement fait d’aluminium anodisé, les lignes épurées donnent un aspect classieux, la petite vitre sur le haut du capot laisse apparaître quelques éléments comme les résistances MELF ou le système de refroidissement.

Le HD-VD 800 fonctionne aussi comme Dac disposant d’une puce de conversion TI Burr Brown assurant la conversion N/A en 192kHz/24bit. L’ampli dispose aussi d’un  potentiomètre de volume à trajet court (150mm) intégré dans une électronique parfaitement symétrique.

Bien entendu une Source numérique peut être connectée à l’arrière de l’appareil via un (AES / EBU) entrée XLR, optique et coaxiale (S / PDIF) entrée numérique ou USB. En façade, une prise symétrique 2 X 3 points  et 2 sorties Jack 6.3.

Pour l’écoute, j’ai utilisé plusieurs casques, bien évidemment le Sennheiser HD 800 mais aussi mon TH 900 ainsi qu’un Grado RS 1. (Merci Sylvain).

Incontestablement, l’association HD 800 – HD-VD 800 fonctionne à merveille, le bas du spectre arbore
une opulence étonnante, les voix gagnent en humanité, enfin, le haut du spectre (autour de la zone de sibilance) ne fait aucune difficulté. Ce n’est certes pas l’ampli le plus transparent, (le Dac me semble le maillon faible) et l’ampli ne corrige que peu la spatialisation discordante du casque (déséquilibre entre la largeur et la profondeur) mais dans l’ensemble c’est une réussite.

Avec le Fostex TH 900 les choses se gâtent, il semble évident que l’ampli Sennheiser privilégie certaines fréquences. Les basses sont mises en avant sur un casque qui n’en a pas besoin, le résultat, un grave ballonné sur le médium aucun souci (peut-être une perte de définition mais difficile à dire dans ces conditions de test). Pour le reste du spectre,  les hauts sont trop lissés, bref vous l’aurez compris une association plutôt mauvaise. Dans le même ordre de prix je lui préfère l’Auralic Taurus plus polyvalent.

Même punition pour le RS1 par vraiment à son avantage sauf sur le haut du spectre du moins en première analyse.

Sennheiser Orphéus

Sennheiser « Orphéus »  ce nom résonne comme la  promesse d’une expérience unique mais qu’en est-il réellement ? Et bien nous allons de ce pas le découvrir.

Les ingénieurs allemand n’ont pas opté pour ce nom au hasard, une dénomination empruntée au mythe d’Orphée, héros antique au pouvoir de séduction insurpassable notamment grâce à sa lyre à 9 cordes réussissant à séduire les Dieux eux mêmes.

Le système « Orphéus » qui comprend un casque HE 90 ainsi qu’un ampli, à tubes HEV 90  sorti des usines allemandes en 1991 au prix de 16 000 $.

Son plus sérieux concurrent de l’époque n’est autre que le casque Japonais Sony MDR R10 sorti un an plus tôt au prix de 4000 $.

Le casque est un électrostatique disposant d’une bande passante de 7-100,000 Hz (-10 dB) –   25-75,000 Hz (- 3 dB) sa sensibilité est de 98 dB  et son poids de 365 g.

L’écoute de ce casque reste toujours un immense plaisir, sur le classique par exemple tout semble couler avec un naturel déconcertant, le bas du spectre descend sans difficulté sur les grosses caisses même si, de mon point de vue, un peu plus d’impact m’aurait plus. Sur les cymbales (point souvent critique pour tous systèmes de reproduction), rien d’agressif ne vient aux oreilles notamment dans la zone des 4 khz à 7khz tout en disposant d’une richesse harmonique impressionnante.

Autre point mémorable les voix, douces, suaves, expressives.

Probablement à l’image du Sony R10 le casque colore le signale, alors que je suis de ceux qui recherche disons un équilibre des fréquences, toutefois je ne suis pas contre une très légère mise en avant de certaines d’entre elles. Le système Orphéus sublime la voix humaine dans une euphonie enivrante, effectivement, l’ensemble me semble enjolivé mais le Sennheiser parvient à le faire d’une telle façon,  aucunement artificielle ni outrageusement exagérée dans la mise en relief des voix,  l’Orpheus seul parvient à ce résultat.

Le stand (par ailleurs le stand de l’Orphéus n’était pas rattaché à celui de Sennheiser) proposait un comparatif entre le système Orphéus et le HD 800 branché sur un ampli à tubes, sympathique du point de vue de la  synergie. La confrontation m’a semblé un peu cruelle pour le vaisseau amiral actuel de la marque Allemande. Le HE 90 reste plus rapide dans ces transitoires, un médium plus réaliste renforcé par la très grande cohérence de sa spatialisation et vous obtenez un casque clairement un ton au-dessus (mise à part la bas du spectre qui m’a plus convaincu sur le TH 800)

Ultrasone

Commençons par la présentation de la marque, Ultrasone est une société allemande fondée en 1990 par Florian Koenig. Elle a fait sa renommée grâce notamment à la série des casques haut de gamme « Edition ».

Très grand stand que celui d’Ultrasone (à égalité avec celui de Beyerdynamic) et une nouveauté importante, l’Edition 12 en avant-première.

Pour cette année au high end rien n’a été laissé au hasard. Absolument tous les casques de la marque se trouvaient à l’essai, de l’entrée de gamme aux versions « Edition ».

Le Boss lui-même en habit traditionnel présentait le dernier fleuron de la marque, l’Edition 12.

Ultrasone Edition 12 (casque dynamique, circum aural ouvert)

Les caractéristiques techniques sont quasi identiques à l’édition 10.

Transducteur de 40mm plaqué or (petite différence, on ne parle plus de titane).

Gamme de fréquences de 6 à 42000 Hz ; Impédance 40 ohm ; sensibilité 99 dB ; Poids 282 g
Quelques changements d’ordre esthétique, l’aluminium remplace le bois de zebrano précédemment utilisé sur les faces avant du casque, l’arceau toujours en cuir d’Ethiopie arbore une couleur gris souris de même que les pads qui ne sont plus en cuir mais en velours, sur la tête l’on retrouve l’extrême légèreté de l’ancien modèle, le confort s’en ressent. Au final  l’Edition 12 n’est autre que l’un des plus confortables casques haut de gamme actuellement sur le marché.

Qu’en est-il à l’écoute ?

L’on retrouve les qualités de L’Edition 10 (image sonore holographique, casque dynamique etc.…)

Mais ce qui surprend agréablement l’auditeur se trouve dans le haut-médium ainsi que l’aigu moins mis en avant, beaucoup plus lisse, l’Edition 12 est aussi bien plus polyvalent que son aîné plus performant sur le classique. Un candidat réellement sérieux dans le haut de gamme.

Dernière chose, l’Ultrasone est annoncé à 1300 euros.

Mon test s’est effectué sur un ampli SPL Phonitor en comparaison directe avec l’Edition 10.

Fostex

Fostex est une branche de la société Foster Electric Co., Ltd fondée en 1973. Longtemps elle fut  spécialisée principalement dans la vente de composants pour haut-parleur. Elle fit le bonheur des fans de DIY Japonais fort nombreux dans les années 80.

Petit stand que celui de Fostex mais le principal se trouvait là, notamment une écoute des TH 600 et TH 900 branchés en simultané sur l’ampli / Dac  HP-A8C. Ils n’attendaient que moi pour être testés, petit regret, pas une seule hôtesse sur leur stand, sniff…

HP-A8C ET TH 600 + TH 900 (casque dynamique, circum aural fermé)

Le HP-A8C est un monolithe noir élégant pesant près de 4 kg. Au cœur de l’A8 est un 32bit Asahi Kasei AK4399 convertisseur D / A. Asynchrone, l’ USB 2.0 prend en charge le transfert de données audio jusqu’à 24 bits / 192 kHz, comme le font les autres entrées numériques. Il prend également en charge les fichiers DSD (DSF seulement, pas DFF). Il s’agit essentiellement d’un format audio SACD téléchargeable, qui (pour le moment) est pris en charge uniquement via le lecteur de carte SD à l’arrière de la machine. Pour les non informaticiens, l’HP-A8C dispose de deux optiques, une coaxiale et une entrée AES / EBU. Avec une optique et une sortie numérique coaxiale.

Les caractéristiques des casques testés sont les suivantes :

TH 600 ; driver en bio cellulose de 50mm ;   Impédance  25 ohm ; Sensibilité 94dB / mW ; bande passante 5 – 45k Hz ; poids 370 g

TH 900 ; driver en bio cellulose de 50mm ; Impédance 25 ohm ; Sensibilité 100dB / mW ; bande passante ; 5 – 45k Hz ; poids 410 g

Inutile de faire durer le suspense, le TH 900 reste un gros cran au-dessus du TH 600. Commençons par la spatialisation, même si elle reste de bonne facture sur le TH 600 surtout pour un casque fermé. La mise en relief reste moins convaincante, l’on perd aussi en précision, ensuite la dynamique générale des deux Fostex possède assurément  des traits communs sans toutefois que le TH 600 atteigne les qualités de son aîné, il faut bien dire que le TH 900  a mis  la barre très haut. Pour ce qui concerne le niveau de résolution là encore pas de miracle, le TH 900 va réellement plus loin. Le bas du spectre (point critique du TH 900 tributaire de  l’amplification) fonctionne à merveille sur le HP-A8C, il en va de même pour le TH 600  même si le petit frère descend moins bas.  Concernant les voix, l’on note plus de clarté sur le médium, vraiment bien perceptible sur  Walk On By de Diana Krall le haut du spectre n’est pas en reste sur les deux casques, évidemment vous l’aurez compris, là aussi le TH 900 fait mieux.

En conclusion, pas de surprise, le TH 900 va plus loin mais une question importante qui attend bien évidemment  une réponse, le TH 600, certes moins cher que son grand frère, a-t-il une raison d’être dans le concert des casques haut de gamme. Je répondrai « probablement »  au vue de la faible concurrence des casques fermés sur le marché, mais faible ne veux pas dire inexistante. Beaucoup préféreront un Beyer T5P ou un Ultrasone, Signature Pro. Cependant, le TH 600 reste dans le trio de tête. Quant au TH 900 il représente à ce jour le meilleur casque fermé en production.

Final Audio Design</strong>

« Final Audio Design », une marque peu connue en France qui nous vient du japon, son existence ne date pas d’hier, elle fut fondée par Kanemori Taka en 1974.

À cette époque Kanemori Taka fabriquait pour l’essentiel des cartouches phonos, des platine vinyles ainsi que des amplis orientés high end. Depuis 2007, Final Audio Design conçoit des intra à la forme singulière, aux tarifs pour certains modèles stratosphériques. Depuis peu la société japonaise met sur le marché des casques circumaurals avec une première excursion dans le THDG nommé Muramasa VIII (Le Muramasa VIII reste l’exemple du produit mort-né, la faute à sa conception catastrophique, imaginez 850 g sur la bascule et un bandeau dépourvu de rembourrage, le tout proposé à 8000 $ !!).

Kanemori Taka fit le déplacement pour le High End afin de présenter ses nouveaux écouteurs plutôt originaux, sa nouvelle gamme de casques se décline en cinq modèles, à la technologie « Hybride » (c’est à dire un transducteur électrodynamique de 50 mm couplé à un système à armature balancée.   L’on distingue le Pandora X ; Pandora VI ; Pandora V ; Pandora IV et Pandora III.

Pandora V (casque hybride circumaural ouvert)

Casque ouvert de type hybride, le Pandora V m’a agréablement surpris, une spécialisation de bonne facture avec notamment  un bas du spectre un petit peu mis  en avant mais plutôt propre, les voix ne présentaient pas une définition très importante mais cela reste correcte. Pour le haut du spectre je n’ai rien constaté de négatif, encore une fois une évaluation plus approfondie m’en dira plus.

Bien évidemment le test d’autres modèles comme leur Pandora X haut de gamme aurait été intéressant afin de connaitre les limites de ces nouveaux transducteurs hybrides. Cependant, à l’écoute de ce Pandora V, je devine un bel avenir en attendant d’en écouter plus.

KingSound

Société chinoise fondée en 2002 et basé à Hong Kong, KingSound s’est notamment fait remarquer pour leur panneau électrostatique de grande qualité à des prix relativement abordables.

Cette fois encore il récidive avec un casque lui aussi électrostatique de très bonne facture qui n’a rien à envier par certains aspects au leader du marché Stax. Une vraie bonne nouvelle pour tous les passionnés de l’écoute au casque exigeants. Enfin un casque électrostatique très performant plus accessible, il était temps !!

Le stand King Sound de taille plutôt raisonnable ne manquait pas de visiteurs curieux d’écouter ce nouveau venu dans le monde des casques électrostatiques.

Apres quelques explications de la part de Simon Lai, Général Manager de la marque chinoise, sur le fonctionnement de leurs casques, je m’empressai de chausser le précieux.

KS-H1 (casque électrostatique circumaural ouvert) + M20

Le casque d’aspect fait plutôt jouet en plastique mais à la prise en main le KS-H1 pèse son poids. Posé sur la tête il se laisse oublier mais difficile de juger sans longues sessions d’écoute.

Ses caractéristiques :

Réponse en fréquence 10Hz – 46kHz ;  Impédance 113kΩ (à 10 kHz) ; Sensibilité 109dB (à 100Vrms)
Poids 400g.

Mon test s’est effectué sur leur ampli à tube haut de gamme, le M20, d’une taille raisonnable, affichant tout de même un petit 5 kg.

Premier passage sur l’Art de la Fugue de J-S Bach par Reinhard Goebel, la retranscription du clavecin en impose, beaucoup de vitesse dans les transitoires, la dynamique parfaitement retranscrite rend véritablement justice à l’œuvre. Sur Diana Krall il en va de même avec un équilibre sans faille, la qualité du timbre de la voix  surprend de par sa justesse nous sommes vraiment proche sur ce point des meilleurs Stax Lambda, la spatialisation rappelle une nouvelle fois les Stax Lambda faisant cependant un petit peu mieux. Globalement, l’électrostatique chinoise « semble » s’accommoder de tous les styles sans difficulté.

En conclusion, une vraie bonne surprise pour le prix annoncé pour le King Sound Emperor (casque + amplis) avec un premier ensemble utilisant un ampli à transistor vendu environ 1000 $ puis le système haut de gamme avec l’ampli à tube M20 vendu 1600 $.

Sur ce que j’ai pu écouter de l’ensemble haut de gamme il n’a strictement rien à envier au système Stax  jusqu’au SR 507 c’est dire la performance au tarif annoncé !!

Stax Limited

Stax,  société japonaise fondée en 1938 par Naotake Hayashi,  elle fut pionnière dans la conception de casques électrostatiques, avec comme première réalisation le  SR-1 mis sur le marché en 1960. Le président actuel de la marque,  Yozo Meguro, continue d’innover avec leur dernier fleuron le SR 009.

Stax n’a visiblement pas joué petit bras lors du salon, effectivement leur stand important présentait une bonne partie de leurs produits, notamment le fameux et fabuleux SR-009. Au centre du stand, une petite pièce en préfabriqué monté pour l’occasion, permettait aux visiteurs de tester les systèmes Stax en toute quiétude.

Stax SR-009 (casque électrostatique circumaural ouvert) + SRM 727

La meilleure association possible pour un système Full Stax. La pièce d’écoute contenait quatre systèmes (SR 009 et Lambda SR 507 sur ampli SRM 007A ou SRM727) placé aux quatre coins de la pièce.

A l’écoute pas de surprise possédant le casque. Sur Mahler (symphonie n°5) le niveau de transparence, la vitesse prodigieuse des attaques de note, la capacité à restituer la dynamique  au plus près de ce que peut offrir l’enregistrement ne cessera jamais de m’impressionner. A ce jour il représente le casque le plus abouti que j’ai testé.

Cependant, tout n’est pas parfait et  à ce niveau de prix l’on ne peut être qu’intransigeant, ce qui me permet d’ouvrir une petite parenthèse. Je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises, aucun ampli Stax en production, que ce soit le SRM 007 ou le SRM 727 n’exploite au maximum le SR 009 et la marque japonaise tarde à sortir leur THDG. Toutefois d’autres options sont actuellement disponibles comme l’Electra d’Eddie Current, l’association m’a bluffée, bien supérieure aux amplis haut de gamme Stax,  tout simplement incroyable !!

Je n’ai pu résister à  comparer le SR 009 à l’Orphéus installé 30 mètres plus loin, je dois bien dire que cela ne fut pas facile (même en toute fin de journée), notamment de trouver une musique commune aux deux systèmes.

Test effectué sur l’album (blues / country) Slingshot Professionals de Kelly Joe Phelps sur le titre «Jericho ».

Le morceau débute par de la guitare acoustique suivie de percussions. Sur le SR 009 beaucoup de vitesse dans l’enchaînement des notes, plus de retenue sur l’HE 90, la spatialisation me semble plus vaste sur le casque japonais même si les différences ne sont pas très importantes, avantage Stax.

L’arrivée de la voix de  Kelly Joe Phelps permet réellement de discerner les différences entre les deux systèmes. Globalement le SR 009 plus résolvant, propose un approche la plus fidèle possible, l’HE 90, quoique bien équilibré, prend la partie d’un son plus « euphonique », le timbre de la voix de  Kelly Joe Phelps (superbe au passage) arbore une présentation plus douce sur le titre  « Not So Far to Go », le contraste surprend l’Orphéus, colore le médium mais d’une manière si sublime sans outrance, Dieu que c’est beau.

Pour résumer, les deux systèmes poursuivent des objectifs un peu différents, le SR 009 a pour obsession la fidélité absolue à l’enregistrement, dispose d’un niveau de résolution impressionnant, beaucoup d’impact dans le bas du spectre pour un électrostatique, un petit peu moins de résolution pour l’HE 90 (l’on reste sur du très haut niveau), le bas du spectre percute moins le médium quant à lui apportant son étonnante douceur. L’Orphéus attaque le Stax sur un terrain différent mais au final il est bien difficile de les départager.

Bakoon Products Co.Ltd

Société fondée par Akira Nagai en 1991. Bakoon Products se spécialisa dès sa création dans la conception de DAC mais aussi d’amplis de puissance. La société est actuellement basée en Corée (depuis 2009).

Dernièrement un de leurs produits a fortement attiré l’oreille, l’ampli AMP-11R pour ses impressionnantes qualités acoustiques, avec une orientation principalement influencée par l’approche analogique.

Le secret de fabrication d’Akira Nagai proviendrait d’un circuit assez particulier baptisé SATRI-IC  dont les premières versions furent produites  il y a 25 ans. Des explications détaillées de ce « fameux » SATRI-IC sont disponibles sur le site officiel de  Bakoon Products.

Pour ce High End, Bakoon s’associa avec Soundkaos (enceintes) et conception Klutz (reposes casques).

Leur stand se composait d’une petit pièce d’écoute avec au menu, pour la partie enceintes,  en  source: DAC-51 Prototype Préamplificateur: Prototype PRE-51 ; Amplificateur: AMP-12R ; Haut-parleur: soundkaos Vague 40.

Pour la partie casque : Source: Lindemann DAC USB avec BPS-02, Schiit Gungnir ; ampli  HPA-21 Casque: Audeze LCD3, Audeze LCD 2

Pour évaluer le HPA-21  j’ai aussi utilisé bien entendu mon Fostex TH 900 ainsi que le Sennheiser HD 800 prêté par un aimable visiteur lui aussi venu avec son casque.

Je dois confesser qu’il fait partie des produits du High End dédié au monde du casque qui m’a le plus impressionné, d’une vivacité surprenante, que cela soit sur le TH 900 le HD 800 ou le LCD3.

Prenons le TH 900 qui demande beaucoup de contrôle dans le bas du spectre, ce que réalisent d’ailleurs parfaitement bien certains amplis puissants mais souvent cela se traduit par un compromis, par exemple le niveau de détails. Rien de tout cela sur le  HPA-21, les médiums sont certes un tout petit peu chauds, cependant, même sur le LCD 3 plutôt bien pourvu dans cette partie du spectre, je n’ai rien remarqué de négatif, pour les autres casques ce n’est que du bonheur, le haut du spectre reste parfaitement maîtrisé, pas de sibilance ni brillance particulière.

Pour résumer, quel que soit les styles de musique que j’ai utilisés, l’ampli m’a délivré un copie presque parfaite, dynamique, finesse des timbres sont les maîtres mots de ce magnifique ampli. Son prix important  de 3000 $ le situe dans le haut de gamme mais il faut aller chercher des appareils bien plus onéreux comme le Balancing Act d’Eddie Current ou probablement Cavalli Liquid Gold pour faire mieux, c’est dire le niveau du Bakoon.

Violectric

Violectric est la branche professionnelle de Lake People société fondée en 1986 par trois jeunes allemands.

A Munich, un stand pourvu de pratiquement toute leur gamme était présenté notamment le Combo haut de gamme DAC V800 plus ampli HPA V200. Violectric  proposait d’associer son système sur un  très large choix de casques haut de gamme (Audeze LCD2 / LCD3 ; Beyer T1 ; Ultrasone Edition 10 ; Sennheiser HD 800).

DAC V800 + ampli HPA V200

J’ai débuté mon évaluation sur une musique de Dianne Reeves sur le titre de  « One For My Baby » –  de l’album Good Night, and Good Luck. Sur le LCD 3,  pas de surprise, le casque excelle sur le Jazz vocal, globalement l’écoute ne souffre d’aucun défaut particulier sauf sur le bas du spectre qui manque un peu de tenue, cependant rien d’éclatant. Certes le combo reste relativement raisonnable (1800 euro) mais il manque un je ne sais quoi pour faire décoller l’émotion. Un peu le même constat sur le HD 800, l’ensemble fonctionne plutôt bien, cela pourrait effectivement être plus transparent et pourtant cela ne prend pas.  Pour rester sur le HD 800. Face à l’ensemble HD-VD 800,  le combo V800 / HPA V200 semble à la peine, grave plus ample, haut du spectre plus doux pour l’ampli Sennheiser. Sur de l’acoustique, le côté bien dynamique du HPA V200 m’a plu, sauf sur l’Ultrasone Edition 10, trop d’acidité dans la zone des 4 -5 Khz.

En conclusion, un ensemble certes plutôt bien construit, le Dac V 800 me rappelle le Lavry AD11 mais à ce prix la concurrence est réellement féroce. Pour ma part, je préfère le  HD-VD 800 pour le HD 800 dans le même ordre de prix le Fostex HP-A8C propose plus, j’irais même à dire qu’il est mon préféré dans cette zone de prix.

Conclusion

Quatre jours à marquer d’une pierre blanche, le High End de Munich nous en a mis plein les oreilles, sans oublier les rencontres passionnantes avec les fabricants, pour l’immense majorité des passionnés de système de reproduction sonore, mais surtout et avant tout des passionnés de musique.

Mes plus sincères remerciements à Sylvain, Cédric, Luc, Vincent pour ces moments passés en leur compagnie. Je dois bien dire que l’on a sacrément bien rigolé tous ensemble et peut-être à l’année prochaine.

2 thoughts on “High End de Munich 2013”

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