[Feedback Collectif] FLC8s

Forrest Wei, le patron de FLC Technology, a eu la sympathie de proposer à DarkZenith d’organiser un « tour » pour ses intra-auriculaires FLC8s. Merci à eux deux et à Squizz pour l’organisation ; on vous laisse découvrir les différents retours dans la suite…

Feedback de jecr

Les FLC8s sont présentés dans une boite en carton de fort belle facture : on est loin de la boite classique – en témoigne la difficulté à l’ouvrir – mais plus du côté de l’écrin. À ceci s’ajoute un packaging assez complet. J’ai noté en particulier la boite de transport en métal et la collection de filtres présentée dans un petit étui porte-clés.

La qualité des pièces ne me paraît malheureusement pas au niveau de leur écrin. Les écouteurs font plastique moulé avec une finition moyenne mais procurent une assez bonne impression de solidité, sauf pour les logements des filtres : si les canules, métalliques et vissées, inspirent confiance, les autres filtres sont en silicone d’assez mauvaise qualité et les logements dans les intras ne donnent pas l’impression d’être faits pour durer. Je recommanderais de trouver la configuration qui convient à votre oreille, puis de ne plus trop y toucher. D’autant que la manipulation et la sécurisation de ces embouts est loin d’être aisée. Et ce n’est pas la petite pince, là aussi de qualité médiocre, qui va aider.

Concernant le câble, étaient fournis dans l’exemplaire de prêt reçu le câble original FLC8s ainsi que l’amélioré (facturé environ 100€ et censé avoir des conducteurs en « argent monocrystallin »). Le câble original a l’air plutôt solide, mais de finition sommaire. La version améliorée fait plus sérieux, reprenant l’aspect torsadé de câbles stock d’autres constructeurs, bien moins onéreux. Pour les 2 câbles, le tour d’oreille n’est pas bon : il n’est pas assez rigide, et ne garde pas bien la mémoire de forme. En revanche, il l’est suffisamment pour compliquer le fit.

À noter que la canule est large : avis aux petits conduits qui pourront avoir du mal à obtenir une occlusion convenable et confortable. Je n’ai pas utilisé les embouts fournis, me rabattant sur mes embouts fétiches. En conclusion, à mon sens une qualité insuffisante pour des intras vendus autour de 300€.

Concernant le son, pour des raisons indépendantes de ma volonté et dont je vous prie platement de m’excuser, mon retour sera très limité, n’ayant pas eu énormément de temps pour les écouter. Alors pour couper le suspens, je n’ai pas aimé, ce qui n’a pas dû aider pour me donner envie de les écouter plus longuement. Voici mon ressenti en quelques mots…

Impression globale :

L’écoute est assez détaillée, mais frustrante en raison d’une précision insuffisante. Il y a toujours une impression que cela ne sonne pas comme cela devrait. Je ne retrouve pas les aigus précis et étendus que j’aime dans mes écoutes. Il y a peut-être aussi quelque chose dans l’espace et l’étagement des sons qui ne me convient pas, mais mon écoute limitée ne m’a pas permis de l’analyser plus.

La dynamique de qualité permettent de descendre dans les graves et les sub-basses qui cognent avec qualité et contrôle, même en montant le volume. Mais je crois que les drivers à armature équilibrée peinent un peu et ne parviennent pas apporter l’équilibre attendu dans la restitution du son, notamment du côté des aigus qui paraissent au final plutôt en retrait.

Commentaires sur quelques configuration de filtres :

Gris / gris / doré ( = / = / (+/=) ) : grave de bien meilleure qualité et mieux représenté que le reste. Cymbales désagréables. Son globalement sombre.

Gris / clair / vert ( = / – / (=/+) ) : problème précédent atténué, mais toujours un voile sur l’aigu et des cymbales désagréables et fortes. Très joli kick de batterie. Jolies basses, un peu trop en avant.

Gris / gris / gris ( = / = / (=/=) ) : tape fort dans les basses, kick de grosse caisse qui se ressent bien, les cymbales ne sont plus agressives, mais toujours impression de roll-off dans les aigus.

Clair / clair / doré ( – / – / (+/=) ) : moins d’impact dans le bas, toujours assez sombre, médiums finissant un peu en retrait. Son assez fade, peu d’harmonie entre les fréquences.

Clair / clair / vert ( – / – / (=/+) ) : les aigus sont complètement ratés. Les cymbales sont insupportables.

Clair / clair / grisr ( – / – / (=/=) ) : Son très terne. Mais le seul moyen de remettre en valeur les aigus.

J’ai ensuite essayé le câble argent, supposé améliorer les aigus ; eh bien, je n’ai rien entendu que je ne pourrais pas attribuer à un effet psycho-acoustique. Je pense que l’impression d’amélioration vient plus du fait que le câble est mieux fini et plus confortable : il permet d’avoir une meilleure occlusion et un meilleur positionnement de l’intra.

Voilà, je remercie FLC d’avoir organisé ce prêt, d’autant plus qu’il y a eu plusieurs paires. Et bien sûr Kitty, Squizz pour l’organisation, et DZ pour l’initialisation de ce prêt. Mon écoute et mon retour ne sont sûrement pas au niveau du travail que vous avez fourni.

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Feedback de blaaaax

Les FLC8s nous viennent tout droit de Chine et c’est grâce à son dirigeant, passant sur TN, qu’un « tour » de ces intras a pu être possible. Je tiens donc à le remercier ainsi que DZ et Squyzz d’avoir pu concrétiser cette opportunité.

Ces écouteurs ont la particularité d’être modifiables selon trois paramètres dont chacun est affecté par un filtre spécifique : un bouchon pour les très basses fréquences, un tube pour les basses fréquences et enfin une canule jouant sur les médiums et l’aigu. Ce qui monte le nombre de configurations à 36 ! Il m’a bien sûr été impossible de toutes les tester, mais j’ai pu vite trouver une configuration me satisfaisant.

Packaging, qualité de fabrication et ergonomie :

Les FLC8s viennent dans une boîte à deux étages, l’un présentant les écouteurs et l’autre une boîte métallique, le cylindre contenant les filtres, une housse semi-rigide et toute une série d’embouts.

Les écouteurs, bleus en l’occurrence (il en existe aussi une version rouge), semblent de bonne facture. Le câble est détachable, au format 2-pins et de qualité correcte, même si je lui reproche d’être un poil trop rigide. La taille des FLC8s est contenue et leur port est confortable. J’ai cependant noté que la canule était plutôt large, ce qui empêche l’utilisation de biflanges qui rend l’ensemble trop volumineux.

Conditions de test et habitudes d’écoute :

Les écoutes ont été faites sur un DX50 et un iBasso D-ZeroMkII en DAC pour écouter Spotify. Au quotidien j’utilise des SM64 que j’apprécie pour leur rendu des basses, la texture des médiums et le travail fait sur la scène sonore.

Les FLC8S sont très (trop ?) faciles à driver puisque mon DX50 leur conférait pas mal de souffle.

Point de vue sonore :

J’utiliserai la notation suivante pour les configurations : bouchon d’infra-basses / bouchon de basses / canule de médiums-aigus.
Et celle-ci pour les signatures : ULF / UF / MF / HF.

J’ai commencé l’écoute avec une configuration gris-gris-doré, soit une signature =/=/+/=
La qualité des basses m’a tout d’abord frappé, elles sont rondes, précises et pleines, tout ce que j’aime ! Leur texture m’a particulièrement plu par sa belle épaisseur. Les médiums et les aigus sont de bonne facture, avec un haut niveau de détails et de précision. Cependant, je ne les trouve pas à la hauteur du registre grave ; il leur manque selon moi la densité et la présence qui le mettraient à la hauteur du driver dynamique.

J’ai ensuite essayé une configuration rouge-clair-doré => +/-/+/=
Ce réglage m’a semblé plus homogène au niveau des registres mais manquait légèrement de peps. J’ai tenté d’y remédier avec une configuration rouge/gris/doré (+/=/+/=) mais celle-ci apporte une emphase trop importante sur les basses et enlève de l’agilité aux FLC8s.

Au final, je suis donc resté sur la canule dorée car aucune n’offrait plus de médiums, et je ne voulais pas en avoir moins. Si j’avais à les utiliser au quotidien, je pense que j’oscillerais entre les deux configurations ci-dessus, selon mon humeur et le style de musique que j’écoute.

Au sujet de la spatialisation, là où des SM64 donnent l’impression de jouer dans une bulle, les FLC8s jouent sur une scène très ouverte et elle ne me semble pas avoir de limite (ce qui peut paraître un peu surréaliste par moment). Les FLC excellent dans la représentation verticale, les basses se trouvant en bas et les voix au-dessus. Les voix m’ont semblé détachées du reste et mises en avant sure la scène. Ainsi la séparation est facile à faire et chaque instrument trouve sa place. Cette séparation était presque exagérée puisque j’avais même l’impression de pouvoir placer chaque micro du studio d’enregistrement.

Conclusion :

Les FLS8s sont d’une haute qualité technique. Le registre grave, assuré par le driver dynamique, est bien au-delà du reste (les drivers BA), ce qui occasionne par moment un manque d’homogénéité et de cohérence. J’ai pris beaucoup de plaisir à admirer ces basses mais la scène m’a paru un peu trop détourée pour pouvoir m’immerger totalement dans la musique.

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Feedback de Vic

FLC Technology est une société chinoise que je ne connaissais pas encore. Peu d’informations à son sujet sont présentes sur internet, hormis celles concernant leur produit phare, les FLC8s. Leur site web ne semble pas accessible de notre côté du globe. Il serait intéressant de pouvoir y jeter un coup d’œil pour vérifier qu’il existe bien une version custom des FLC8s. (NdR : c’est le cas. Elle est notamment en vente sur LendMeURears et a été commentée par Twister6 sur TheHeadphoneList)

La particularité de ces intra-auriculaires réside dans les nombreuses combinaisons offertes par les deux ouvertures présentes sur leurs coques et la canule interchangeable. Ainsi, avec trois types de filtres ayant chacun trois à quatre variantes, il est possible de moduler plus ou moins aisément la réponse en fréquences. De ce fait, et en moins de 3 semaines, il m’a été assez difficile de me forger un véritable avis sur le potentiel de ces intras. Il m’aurait fallu ne tester qu’une seule combinaison, c’est donc ici un mini feedback que je vous propose.

Packaging :

Les FLC8s sont livrés dans une jolie boîte en carton à plusieurs étages et s’ouvrant par le côté. La marque n’est pas chiche en accessoires et leur qualité est à l’avenant, bien que l’on reste dans le très classique. Les filtres sont contenus dans un étui rigide séparé très bien construit et pratique grâce à son porte-clés. Je doute qu’à l’usage l’on change quotidiennement les bouchons sur les FLC8s, mais c’est une bonne chose, autant dans un premier temps que pour éviter de les perdre.

La pochette de transport, semi-rigide, semble suffisante pour le transport des FLC8s, avec notamment suffisamment de place pour ranger l’étui de transport des filtres. Il manque toutefois quelques éléments, comme un cure-canule ou un adaptateur de jack 3,5mm vers 6,35mm.

Câble, qualité de fabrication et embouts :

Le câble est un 2-pin comme celui des Ultimate Ears, différent donc de celui qui était utilisé par EarSonics (modèles universels SMx et Velvet), Custom Art, Unique Melody, etc. Il semble plus rigide que la plupart des câbles constructeurs passés entre mes mains, un peu plus de bruits microphoniques par conséquent, mais tout de même pratique et confortable. Le jack est d’ailleurs bien construit, solide et utilisable avec une coque de protection sur un smartphone.

La construction semble être plutôt de qualité, cela se vérifiera bien sûr à plus long terme, et ici étant face à deux pièces de plastique mises ensemble… c’est difficile de juger. Quoi qu’il en soit le produit paraît solide.

Le seul point vraiment négatif de tout cela est l’ensemble d’embouts fourni : peu nombreux, de piètre qualité (marque du moule, caoutchouc) et, en tout cas pour mes oreilles, ne permettant pas un seal suffisamment profond. Je leur ai donc rapidement préféré les embouts monoflange, biflange ou triflange d’autres marques.

Confort :

La petitesse des FLC8s permettra de les installer dans la plupart des oreilles. La taille de leur canule sera en revanche plus discriminante (environ deux fois le diamètre de celle d’EarSonics ou Westone), mais leur angle est bien pensé pour s’insérer correctement. Le guide du câble stock maintient bien le corps de l’intra dans la conque, le port est donc bon.

Son :

C’est une partie à prendre avec les pincettes habituelles, étant donné que j’ai eu seulement deux semaines d’essai, durant lesquelles je n’ai pas pu me consacrer pleinement aux FLC8s. Considérez aussi cette partie en comparaison avec les autres pièces de ma collection et uniquement basée sur la sortie casque du Lotoo PAW5000 avec des embouts biflange EarSonics.

A vrai dire mes impressions ont assez peu varié au cours des deux semaines. J’ai pourtant tenté de nombreuses combinaisons de filtres avant de passer les derniers jours avec la combinaison conseillée par FLC Technology comme la plus basseuse.

Ma première impression, s’atténuant avec l’habitude, a été de ressentir une différence de rendu entre les différents registres fréquentiels, et tout particulièrement entre le grave et les autres registres. Je suis pas Jeanne d’Arc, mais j’avais quand même l’impression d’entendre « des voies », comme si le transducteur dynamique, bien réglé certes, sonnait avec un rendu et un grain bien différents de ceux offerts par les deux autres transducteurs à armature équilibrée. Au fur et à mesure, on s’habitue à cette différence de rendu, ça s’homogénéise (magique le « brain burn-in »), et on oublie que l’on a affaire à un hybride.

La spatialisation est très bonne pour cette gamme de prix, tout du moins comparée à ce que l’on pouvait rencontrer il y a maintenant quelques années (ES SM3v2/Westone W4/Um3X/…). La scène sonore hors tête, jouant sur l’espace entre les instruments et sur la sensation de scène sonore ouverte, est étonnante, surtout lorsque le transducteur dynamique est en marche.

La profondeur de cette scène permet une bonne focalisation sur les instruments, alternant la rythmique, et apportant ainsi une bonne “musicalité”. La largeur est plus importante que sur la plupart des intras à transducteurs à armature équilibrée, mais cela a justement un impact sur la cohérence ressentie entre les registres ; trop de latéralisation qui donne l’impression que certains instruments jouent seuls, pouvant certes ainsi être isolés et analysés, mais ne contribuant que peu – ou pas – à la globalité du jeu musical. Le changement de filtres change finalement assez peu cette situation, bien que dans la configuration avec plus d’aigus et moins de basses : la profondeur de scène gagne en lisibilité.

Conclusion :

Il n’y a pas à dire, c’est un intra détaillé et de haute résolution, caractéristique surtout appréciée dans le grave et le bas-médium, dans lesquels on retrouve de la texture et de magnifiques transitions – sans aucun doute la partie sur laquelle je lui trouve peu de concurrents dans sa gamme tarifaire. J’ai cherché à atténuer l’agressivité que je retrouvais dans le haut-médium, surtout en jonction avec l’aigu, mais aucun filtre ne m’a donné satisfaction. Le résultat présentait toujours un aigu un peu dur, détaillé, mais manquant de grain et de finesse. Bref, ce n’est pas un aigu doux comme je l’apprécie. Les médiums ont de l’ampleur, les nappes de synthé prennent de l’espace et les violons ont des notes montantes, mais les voix n’ont pas de grain, c’est très propre, mais décharné. Techniquement nickel, musicalement pas des plus prenants.

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Feedback de Bakdus

Pour ce test, j’ai utilisé mes DX50 et Ak120II. La musique écoutée durant cet essai a été : southern-rock, Bob Dylan, un peu de chanson française et Adèle.

 Présentation :

L’aspect général est top, bien solide et bien fini (bien que j’ai eu un peu peur quant à la finition). Le bundle est très fourni. La boîte de rangement est superbe et bien pensée : une telle qualité est rare pour un simple emballage cartonné. Un manuel est fourni pour expliciter les différentes possibilités de réglage.

Gros coup de cœur également pour la boîte métallique de transport : j’aimerais bien la même pour mes EI.XX ! La capsule où se logent les différents filtres (4 paires de canules pour régler les médiums et les aigus, 3 paires de tubes en silicone pour ajuster les graves et 3 paires de petits bouchons en plastique pour contrôler l’apport en infra-basses) est très bien pensée aussi : avec elle, pas de risque de perdre toutes ces pièces. En revanche, il n’est pas toujours facile d’en extraire les plus petites, même avec la pince fournie.

J’ai rencontré des difficultés similaires pour leur installation sur les FLC8s, en particulier celle des bouchons d’infra-basses. Tous les filtres sont solides, même si je trouve que ceux en silicone font un peu trop plastique (ce qui est normal pour des pièces en silicone, mais bon…)

Pour ce tour, nous avons eu la possibilité de tester deux câbles, un en cuivre et un autre en argent :
– Le câble en cuivre donne un son plutôt chaud et offre une harmonie certaine avec mon Ak120II.
– Le câble en argent présente un son plutôt aigu et froid que, pour ma part, je n’aime pas.

J’ai essayé de tester également un câble Linum Bax et un câble Null Audio Balanced, mais je n’ai pas réussi à les insérer et c’est bien dommage. Quelques temps après, j’ai eu l’information que le diamètre du connecteur 2-pin des FLC8s n’est pas standard.

Le son :

Dès mes premières écoutes, j’ai été sceptique sur l’apport des différents filtres. Après quelques heures, j’ai commencé à essayer différentes combinaisons. J’ai ainsi pu améliorer la qualité des infra-basses des FLC8s avec les bouchons noir et clairs qui rehaussent les basses par rapport aux bouchons rouges dont le rendu m’a paru un peu froid (alors que pourtant ce sont les filtres censés « gonfler » le plus ce registre).

Pour les basses, j’ai eu du mal à faire mon choix dans un premier temps. Finalement, j’ai opté pour l’embout noir car il donne plus de profondeur à la spatialisation que le clair qui, lui, est meilleur pour les voix comme celle d’Adèle qui n’ont pas besoin d’une grande « profondeur de champ » mais profitent au contraire d’une plus grande proximité avec l’auditeur.

Pour finir, les canules dorées et bleues confèrent selon moi un surcroît de « goût » aux médiums, en particulier les dorées dont la restitution m’a paru en outre plus détaillée que les vertes, un peu « fades » à mes oreilles.

Au fur et à mesure de mes écoutes, quelques jours après le premier ressenti, j’ai pu conclure que finalement, les trois paires de petits bouchons en plastique – régulant l’apport en infra-basses – permettent aussi de contrôler la plus ou moins grande « froideur » du rendu des FLC8s, que les quatre paires de canules – affectant la restitution des médiums et des aigus – jouent également sur le niveau de détail et, enfin, que les trois paires de tubes en silicone – ajustant le niveau de graves – colorent par ailleurs la sonorité globale en la rendant plus ou moins chaude.

Dans la pratique, ces modifications n’ont pas apporté grand-chose à mon écoute vu que j’ai gardé le plus souvent la combinaison « neutre » (gris/gris/gris) en lui adjoignant parfois la canule doré : je suis un peu maladroit et j’ai eu peur de perdre des filtres en les remplaçant.

Conclusion :

Pour conclure, je dirais que les FL8Cs sont à recommander aux personnes qui écoutent beaucoup de styles de musique différents ou qui recherchent une paire intras à signature adaptable.

J’espère toutefois que FLC Technology va adopter un diamètre de broches plus courant pour les connecteurs des FLC8s car pouvoir utiliser n’importe quel câble facilement – comme sur les autres IEM ou CIEM – serait un grand plus.

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Feedback de Florence75

J’ai testé certaines associations mais suis loin d’en avoir épuisé toutes les possibilités. Je suis partie de celles de DarkZenith (rouge/gris/doré) que j’ai trouvée effectivement musicale mais avec une présence des médiums trop importante à mon goût.

Après j’ai testé en changeant les canules uniquement :
– Avec les canules vertes, un peu mieux (pour moi) mais encore trop de médiums.
– Puis les canules bleues : « boomy » et trop sombre.
– Et enfin canules noires, ce qui me convient le plus mais toujours ces cymbales qui me semblent « bizarres ».

Ce que je retiens au final :

La signature de ces intras ne me convient sûrement pas, car trop « mid-centric » pour moi. Je ne juge pas leur qualité intrinsèque, seulement, même en jouant avec les canules je n’ai jamais obtenu ce que je cherchais : des basses sèches et percutantes. J’ai trouvé des basses oui, que je qualifierais de plus ou moins larges, mais pas impactées.

Histoire de goût ….

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Feedback de ttaazz

Bon, j’ai beau tout essayer, je n’y « arrive » pas !

Je ne peux garder ces intras dans mes conduits (et non, je ne me suis pas trompé de conduit !) plus d’une petite dizaine de minutes sans ressentir une gêne suffisamment importante pour m’obliger à les enlever. J’ai essayé avec tous les embouts que j’ai et qui « passent » sur la canule de FLC8s mais quelle que soit la matière de ces embouts, le résultat est le même : comme une irritation dans le conduit, un « point de pression » interne.

Et évidemment, si je cherche à faire plusieurs sessions espacées, je finis par avoir mal même sans les intras et je suis obligé de laisser mes oreilles se « reposer » au moins une nuit. Je mets ça sur le compte de la taille des canules, sans doute trop grosse pour mes conduits. Et oui, n’est pas Vic qui veut …

Du coup, j’ai beaucoup de mal à me faire une idée de ces intras. Ils semblent bien détaillés et aérés, plutôt neutres dans les configurations que j’ai pu explorer. Mais pour le reste, je ne peux en dire plus, vu le peu de temps que j’ai pu les utiliser d’affilée. J’avoue que je suis bien embêté !

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Feedback de fei_hong

Tout d’abord merci à Forrest Wei (flcgoumi) de nous avoir prêté du matériel en échange de quelques proses, ceci en toute liberté commerciale. En gros, je ne suis pas engraissé pour ne dire que du bien des FLC8s. Avant de pouvoir les écouter, les FLC8s ne m’intéressaient pas vraiment. Le fait de pouvoir régler le son à sa guise est aguicheur mais c’est tombé à un moment où le simple fait de tester différents earbuds m’a soulé… au point que je me rabatte sur des moulés !

Et puis une rumeur montait, disant que ces écouteurs titillaient des rivaux bien plus chers…  « Mouais, effet de nouveauté », me suis-je dit. Je n’ai donc quasiment rien lu sur ces FLC8s, même sur le forum. A vrai dire je ne me suis proposé pour le tour que parce que RandomKitty habite près de chez moi et que les modalités du prêt en étaient simplifiées. Voici donc mon retour vierge de toute influence mais bien chargé de mes idées reçues…

J’ai reçu ces écouteurs dans une belle boite de couleur dorée/sable, plutôt ingénieuse, cela m’a fait penser à un produit cosmétique de luxe ! Une notice détaille les combinaisons « basiques » suivant les goûts de chacun. Pour ma part, je les ai reçus avec la combinaison préférée sur Head-Fi (gris, rouge et canule or) et le fameux câble argent noir tressé.

J’ai appairé les intras avec un Sony ZX1 en nomade et un PHA-2 sur mon PC. Du beau monde réputé froid et analytique. Les premières minutes ont été saisissantes ! Wow ! C’était tout simplement les meilleurs infra basses que je n’ai jamais écoutées, mieux que celles ldes Dunu DN-1000 et des Custom Art EI.3. C’est extrêmement généreux et pourtant le message reste clair, le grave laisse bien sagement parler les médiums. Le câble argent apporte, pour ces écouteurs, une différence bien audible : cela permet au aigus de s’exprimer. Avec le câble standard, j’ai moins aimé les FLC8s mais je ne les ai comparés que sur deux combinaisons.

J’ai écouté cette configuration pendant une semaine. Puis j’ai finalement ressenti le besoin de changer car le bas registre était trop généreux et je me suis arrêté sur la configuration : tube de basses clair, bouchon d’infra-basses rouge et canule or. C’est assez bluffant comment ces trois petits accessoires peuvent réellement changer le son écouté. Respect, M. Forrest Wei ! C’est cette configuration que j’ai finalement gardée jusqu’au bout des deux semaines de prêt. Elle est ma préférée pour écouter des voix avec beaucoup d’infra-graves, par exemple du Sia, du Bruno Mars, de l’électro et de l’acoustique. Bref ce qui passe à la radio en ce moment…

Alors, les aigus, les médiums et les basses ? Et bien, je les ai trouvés excellents également ! Ce qui est normal vu que j’ai pu les configurer comme je les aime ! Grand merci quand même au câble en argent qui permet de garder un son très clair malgré la présence imposante des graves. Non, sérieusement, c’est quand même une prouesse technique de pouvoir ajuster soi-même le son et de le faire avec un très bon rendu technique.

Par contre, les FLC8s ont une scène sonore assez quelconque : pas d’effet 3D, pas de projection devant soi. On est sur une écoute plus basique d’intras avec un son dans la tête. La séparation sonore est correcte mais le placement des instruments est difficile.

Finalement, bien que techniquement très bon, meilleurs que mes EI.3 par exemple, ces FLC8s me semblent manquer… de fun, du moins quand je les compare à mes EI.3. J’ai des goûts particuliers, j’aime le fun des EI.3, le coté intimiste et évident du Pandora Hope VI.

J’ai oublié de dire que le confort des FLC8s est plutôt bon, le fit a été facile. Le combo avec le ZX1 est excellent, j’ai étonnamment réussi à atteindre des volumes sonores beaucoup plus important que d’habitude et cela sans grésillement envahissant !

Voilà, merci de m’avoir lu. J’espère que cela aidera quiconque est à la recherche d’intras dans cette gamme de prix.

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